Un policier marseillais de 43 ans a été mis en examen vendredi 2 septembre. Selon les informations de CNEWS, il avait été interpellé à la fin du mois dernier en possession de cannabis et d’ecstasy.
L'affaire a de quoi interloquer. Un gardien de la paix âgé de 43 ans a été mis en examen vendredi dernier pour infractions à la législation sur les stupéfiants et rébellion.
L’affaire remonte au mercredi 31 août lorsque, en fin de journée, un équipage de police de Cavaillon (Vaucluse) a constaté le comportement anormal d’un conducteur. Ce faisant, les agents ont donc décidé de le contrôler.
Selon les informations de CNEWS, le chauffeur avait au moment du contrôle un comportement étrange. Mal à l’aise, il dissimulait quelque chose sous son siège. Il a même fait plusieurs marches arrière, comme s'il cherchait à fuir.
Une patrouille de police avait repéré son véhicule à sa conduite étrange. Contrôlé, il avait présenté sa carte de police le présentant comme Karim B., gardien de la paix. Lors du contrôle, outre sa gêne et l'odeur de cannabis, il a tenté de fuir avec un sac de congélation 2/3
— Amaury Bucco (@AmauryBucco) September 6, 2022
Les policiers étaient d'autant plus étonnés que le conducteur leur a présenté une plaque de gardien de la paix, alors qu'émanait de son véhicule une forte odeur de cannabis.
il se débat
Le policier en civil, de plus en plus mal à l'aise s'est ensuite opposé à ce qu'on fouille sa voiture. Plus grave, alors que ses collègues ont trouvé un couteau et un sac de congélation, ce dernier a tenté violemment de fuir.
De forte corpulence, et chaussée de claquettes de plages, il a cependant été rapidement rattrapé et interpellé, non sans s’être débattu.
Les policiers ont alors découvert du cannabis sous forme de plaquette, ainsi qu’une balance de pesée et des cachets roses semblables à de l’ecstasy.
Dans le cadre d’une information judiciaire, le suspect a été mis en examen par le parquet d’Avignon pour infractions à la législation sur les stupéfiants et rébellion, puis placé en détention provisoire.
Les enquêteurs cherchent actuellement à déterminer si le mis en cause transportait cette drogue pour sa consommation personnelle ou s’il trafiquait. La piste du trafic est la plus sérieuse, au vu de ces éléments.