Samedi dernier, à Toulouse, deux hommes ont agressé un autre individu, le frappant et lui roulant dessus à scooter, avant de prendre la fuite. La vidéo de l’agression circulait massivement sur les réseaux sociaux, ce lundi.
Des faits d’une extrême violence. Dans la nuit de vendredi à samedi 27 août, sur le pont Saint-Pierre à Toulouse, un homme a été agressé par deux individus, qui après l’avoir roué de coups au sol, lui ont roulé dessus en scooter. Les suspects ont ensuite pris la fuite.
Les images choquantes, largement relayées sur Twitter, notamment par le député RN Julien Odoul, montrent les deux personnes frappant leur victime, en pleine rue. Alors que cette dernière tombe au sol, les suspects continuent de lui asséner de violents coups de pieds, notamment au visage. Deux hommes et une femme tentent d’intervenir mais ils sont repoussés par les suspects, qui montent sur un scooter et s’enfuient en roulant sur la victime.
Selon les informations de CNEWS, quatre policiers municipaux, qui sécurisaient les abords de bars, non loin de là, ont été alertés par des passants de l’agression en cours. Après consultation des images de vidéosurveillance, le PC vidéo a confirmé l’agression, indiquant que la victime se trouvait encore sur place.
Arrivés sur les lieux, les policiers municipaux ont pris en charge la personne, avant d’être relayés par les pompiers. Malgré la violence des faits, les jours de la victime ne sont pas en danger.
Dans le même temps, plusieurs équipages ont recherché les agresseurs au scooter, sans succès.
Une enquête ouverte
La police municipale a ensuite transmis son rapport à la police nationale, qui a ouvert une enquête en flagrance. Les images ont été extraites et remises aux enquêteurs samedi après-midi, dans le cadre d'une réquisition judiciaire.
Emilion Esnault, adjoint au maire de Toulouse, en charge de la sécurité, a fait savoir qu’il «condamnait fermement ces actes de violences inacceptables», mais également «la circulation de ces images profondément choquantes sur les réseaux sociaux».
La municipalité a d’ailleurs demandé l’ouverture d'une enquête administrative afin d'identifier l’origine de la publication de cette vidéo, rappelant que « la diffusion et le recel d’images de Vidéo Protection sont punis de trois ans d’emprisonnement (L254-1 du Code de la Sécurité Intérieure et l’article 321-1 du Code Pénal)».