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Sevran et Aulnay-sous-Bois : deuxième nuit de tensions après la mort d'un homme tué par un policier

Tirs de mortiers, poubelles brûlées... Après la mort d'un trentenaire tué par un policier de la BAC à un feu rouge samedi 26 mars, Sevran (Seine-Saint-Denis) a connu dimanche soir une nouvelle nuit sous tension, tout comme Aulnay-sous-Bois.

Huit véhicules dont un poids-lourd ont été incendiés, les flammes se propageant ensuite à quatre voitures, dans le quartier des Beaudottes, à Sevran. Dans une autre zone, des barricades ont également été dressées et les délinquants y ont mis le feu. Le maire de la ville avait appelé au calme et des forces de l'ordre envoyées en renfort.

Dans la ville voisine d'Aulnay-sous-Bois, une cinquantaine d'individus, armés de barres de fer, ont notamment volé un bus de la RATP, rapporte l'AFP. Ils l'ont ensuite incendié. Cinq interpellations ont eu lieu.

Ces violences se produisent après la mort d'un trentenaire, touché samedi par le tir d'un policier qui tentait de l'interpeller, alors qu'il conduisait une camionnette volée. Les faits s'étaient produits à la jonction de deux villes voisines du département, Aulnay-sous-Bois et Sevran.

Averti vers 12h30 du vol d'une camionnette, un équipage de la brigade anti-criminalité (BAC) avait repéré le véhicule et cherché à le contrôler à un feu rouge. L'un des fonctionnaires avait utilisé son arme de service une fois, «d'une balle qui a touché le conducteur» du véhicule dérobé, selon Éric Mathais, le procureur de la République de Bobigny.

L'automobiliste avait malgré tout continué son trajet sur «quelques centaines de mètres», avant de terminer sa course en percutant des voitures en stationnement, dans une allée du quartier des Beaudottes, à Sevran.

L’inspection générale de la police nationale (IGPN) a été saisie de l’enquête ouverte.

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