Entendue le mois dernier dans l'enquête sur la disparition de Delphine Jubillar, le 15 décembre 2020 dans le Tarn, la nouvelle compagne de Cédric Jubillar, Séverine, a affirmé qu'elle le soutenait toujours tout en admettant «ne pas être sûre à 100% de son innocence»
«Je le soutiens, je ne vais pas lui lâcher la main maintenant», a déclaré à 100% Radio cette femme de 44 ans, libérée le 16 décembre à l'issue d'une garde à vue d'une journée et demi à la gendarmerie de Gaillac, dans le Tarn, pour «recel de cadavre».
D'ailleurs, elle continue d'échanger par courrier avec Cédric Jubillar, aujourd'hui détenu à l'isolement à la maison d'arrêt de Seysses, près de Toulouse. Et ce depuis sa mise en examen pour homicide volontaire par conjoint, le 18 juin dernier.
«Depuis ma garde à vue, j'ai reçu quatre lettres durant les fêtes, deux par deux», a-t-elle expliqué, sans s'exprimer sur leur contenu. Son avocate, Fabienne Bex, a précisé que sa cliente était sortie épuisée de sa garde à vue, sans qu'aucune poursuite ne soit retenue.
Une nouvelle demande de mise en liberté examinée mardi
La nouvelle compagne de Cédric Jubillar a également pris la décision de rester en retrait de l'affaire et des réseaux sociaux. L'avocate de Séverine a ajouté que la compagne de Cédric Jubillar «a toujours été dans la même position de quête et d'aide dans cette enquête» avec «un investissement peut-être plus accru au début que maintenant, compte tenu de son audition».
Cédric Jubillar avait révélé leur liaison en diffusant une photo d'eux sur Facebook, ce qui avait choqué les proches de la jeune femme disparue.
Delphine Jubillar, 33 ans, qui travaillait comme infirmière de nuit dans une clinique d'Albi, était avec Cédric en instance de divorce lorsque, le 15 décembre 2020, elle a disparu en pleine nuit de leur maison de Cagnac-les-Mines (Tarn). Dans cette enquête sans corps, ni aveux, Cédric reste le suspect numéro 1.
Mardi prochain, la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Toulouse doit examiner une nouvelle demande de mise en liberté de Cédric Jubillar.