Après deux nuits de fête, les quelque 1.500 personnes qui participaient à une rave party illégale ont quitté les lieux. Elles occupaient depuis le 31 décembre les abords d'une usine désaffectée à Saint-Florentin (Yonne).
«Les investigations se poursuivent sous l'autorité du procureur de la République pour établir les responsabilités des organisateurs et caractériser les infractions relevées», a indiqué la préfecture de l'Yonne, avant de saluer «l'action déterminée des services de l'Etat et de ses partenaires».
Les rave-party, rassemblements festifs d'amateurs de musique électronique, ayant souvent lieu en plein air, sont interdites par arrêté dans l'Yonne. Une enquête a donc été ouverte pour «organisation illicite d'un rassemblement festif à caractère musical» par le parquet d'Auxerre.
La rave party a commencé le soir du 31 décembre. Les fêtards se sont d'abord donné rendez-vous sur le parking d'un centre commercial à Migennes, avant de converger vers une usine située une vingtaine de kilomètres plus loin. Des enceintes ont été installées à l'intérieur des véhicules. Des pétards ont également été entendus.
Les forces de l'ordre ont compté plusieurs centaines de voitures garées sur place. Elles ont mené «plus de 2.000 contrôles», selon la préfecture, le plus souvent d'alcoolémie et de produits stupéfiants. Les sapeurs-pompiers avaient dû intervenir en raison de l'état d'un des participants, suite à la prise de drogues.
Au total, 441 personnes ont été interpellées pendant la nuit du Nouvel An, pour diverses infractions. Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin s'est félicité d'une diminution des violences par rapport au réveillon de 2019, et a remercié l'ensemble des forces de l'ordre et sapeurs-pompiers.