Les questions continuaient de se bousculer, ce jeudi 28 janvier, deux jours après la mort de Sandra V. Le corps sans vie de cette élue de Sénouillac, dans le Tarn, a été retrouvé mardi à son domicile par son compagnon. La victime, âgée de 38 ans, pourrait avoir été mordue à mort par ses propres chiens.
Comme l'explique le site de La Dépêche du Midi, si cette piste paraît tenir la corde, rien n'est encore certain et une enquête pour recherche des causes de la mort a été ouverte. Voici ce que l'on sait jusqu'à présent du drame.
Qui était Sandra V. ?
Sandra V. était élue municipale de Sénouillac depuis 2014. Elle était bien connue dans cette petite commune de quelque 1.100 âmes située à environ 7 km de Gaillac.
Sandra V. était également déléguée communautaire suppléante à la communauté d'agglomération Gaillac-Graulhet, précise La Dépêche.
Au civil, Sandra V. était employée de banque et travaillait dans une agence Crédit Agricole d'Albi. Comme plusieurs autres membres de sa famille, la trentenaire souffrait d'une maladie évolutive qui la contraignait à se déplacer en fauteuil roulant.
Une infirmité qui pourrait jouer dans le drame, même si à ce stade rien n'est encore confirmé.
Que s'est-il passé le mardi 26 janvier ?
Le 26 janvier dernier, aux environs de 18 h, le compagnon de Sandra V. a retrouvé cette dernière morte à son domicile.
La scène est macabre. Sandra V. a été retrouvée dans une mare de sang, son corps présentant de nombreuses traces de morsures.
Dans ce contexte, «une enquête pour recherche des causes de la mort, afin de déterminer exactement dans quelles circonstances cette personne est décédée», a été diligentée a indiqué le vice-procureur du tribunal d'Albi Frédéric Cousin.
Les chiens pourraient-ils être les meurtriers ?
Aujourd'hui, la question que tout le monde se pose est de savoir si les chiens de la victime, deux rottweilers, pourraient être à l'origine du drame. A ce jour, rien ne permet toutefois d'accréditer cette thèse.
Aux gendarmes, le compagnon de Sandra V. a indiqué que les deux chiens avaient du sang sur la gueule lorsqu'il est arrivé sur place.
Mais, pour le moment, «on ne sait pas si ces blessures ont entraîné la mort de Sandra V., ou si la mort est intervenue avant», précise le vice-procureur toujours cité par La Dépêche. «Ses vêtements étaient également déchirés», a-t-il quoi qu'il en soit ajouté.
Dès mardi soir, un vétérinaire s'était rendu sur place. Le lendemain, des techniciens de l'identification criminelle étaient également sur les lieux.
Une autopsie doit désormais avoir lieu dans les prochains jours. L'enjeu étant de savoir si Sandra V. a été mordue par ses deux chiens de garde ou si les molosses l'ont attaquée et mortellement blessée.