Plus de 400 universitaires spécialisés en philosophie morale et politique issus d'une quarantaine de pays appellent, ce mardi, à mettre fin à l'exploitation animale. Une initiative qui s'inscrit à l'occasion de la Journée mondiale des animaux.
Ils montent au créneau. Ce mardi 4 octobre, à l'occasion de la Journée mondiale des animaux, plus de 400 universitaires spécialistes de philosophie morale et politique présentent la Déclaration de Montréal qui a pour objectif de dénoncer et demander l'arrêt de l'exploitation animale.
Cette Déclaration est le résultat de l'initiative de trois chercheurs du Groupe de recherche environnementale et animale, affilié au Centre de recherche en éthique (CRE), situé dans la cité canadienne.
Les signataires condamnent «l’ensemble des pratiques qui supposent de traiter les animaux comme des choses ou des marchandises».
Des propositions concrètes
Afin de lutter contre toute forme de maltraitance animale, la Déclaration milite notamment contre «l'arrêt du port de vêtement en cuir, d’assister à des corridas et des rodéos, ou de montrer aux enfants des lions enfermés dans des parcs zoologiques».
De plus, les chercheurs estiment que le fait que les animaux «ne soient pas membres de l'espèce Homo sapiens ne changeait rien».
S'ils sont favorables à «la fermeture des abattoirs, à la fin de la pêche et au développement d'une agriculture végétale», les signataires admettent que leur projet, bien qu'il soit «réaliste et juste», nécessitera de «renoncer à des habitudes spécistes bien ancrées et transformer en profondeur certaines de nos institutions».