Le camion transportant le béluga de 800 kilos et de 4 mètres de long qui a été extrait d'une écluse de l'Eure dans la nuit de mardi à mercredi, a pris la route vers 7h30 en direction de Ouistreham, dans le Calvados, a constaté mercredi un journaliste de l'AFP. Son état de santé reste toutefois préoccupant.
Un plan de sauvetage exceptionnel. Supervisée par 3 soigneurs du parc Marineland d’Antibes, le plus grand zoo marin d'Europe spécialisé dans le déplacement d'animal, l’opération d’extraction du béluga avait commencé mardi soir, selon une annonce faite par la préfecture de l’Eure.
L'animal a été transporté vers Ouistreham, dans le Calvados, où il sera installé dans une écluse d'eau de mer et y séjournera plusieurs jours avant d'être relâché en pleine mer.
A quelle heure a débuté l’opération d’extraction ?
Mobilisant une soixantaine de personnes, l’opération de sauvetage a démarré ce mardi aux alentours de 22 heures. «Une opération de transport du béluga égaré dans la Seine va être tentée aujourd'hui dans la soirée», avec un début qui avait été initialement fixé à 20 heures, d'après un communiqué diffusé par la préfecture de l'Eure.
Comment s'est déroulée l’opération ?
Dépêchés en urgence afin de tenter de sauver le béluga piégé dans la Seine, les soigneurs de Marineland ont réfléchi à un plan d’extraction de l’animal. «On a ce (mardi) matin quelque chose qui tient la route. On va exposer ce plan aux personnes qui vont nous aider et on va l'affiner (…) La priorité est de le remettre dans l'eau de mer», a affirmé Isabelle Brasseur, l’une des soigneuses de Marineland, auprès de TF1 Info.
Elle a ajouté que «ce qui est hors du commun, c'est le lieu», puisque les berges de la Seine «ne sont pas accessibles aux véhicules» à cet endroit et que «tout doit être transporté à la main». La piste évoquée serait que le béluga soit transporté par route vers un sas à eau de mer, le temps d’être soigné, avant de le relâcher au large.
Quels sont les tests qui seront réalisés ?
La spécialiste a ensuite détaillé les tests qu’il devra effectuer avant de pouvoir être relaché au large. «Dans tous les cas, il faut le sortir de là. (...) Il faut essayer de comprendre ce qu'il a. Il peut y avoir des dégradations internes qui ne se voient pas (…). On va tout au long faire les différents examens pour essayer qu'il n'y ait pas de temps mort, de temps perdu (...), le vétérinaire va procéder d'abord à un examen visuel, puis une prise de sang, prélever un échantillon respiratoire…», a assuré Isabelle Brasseur.
La sous-préfète d’Evreux a donné un point presse à 17h30 afin de dévoiler l’ensemble des contours de l’opération d’extraction.