Le Mont Fuji, plus haut volcan du Japon, devrait être inscrit par l'Unesco en juin au patrimoine mondial après avoir été jugé admissible dans cette liste de biens naturels et culturels par un comité spécial, selon le gouvernement japonais.
Symbole de l'archipel, le Mont Fuji (Fuji-san pour les Nippons), qui culmine à 3.776 mètres, est une pièce maîtresse de l'iconographie du Japon, l'emblème des paysages traditionnels japonais, un lieu culturel autant sinon plus qu'un site naturel.
Son inscription devrait être officialisée en juin lors d'une réunion au Cambodge de l'Organisation des Nations unies pour l'Education, les Sciences et la Culture (Unesco), après que le Conseil international pour les sites et monuments (Icomos) l'a recommandé.
Volcan encore actif dont les sources chaudes font les délices des Nippons, le Mont Fuji s'étend sur quelque 70.000 hectares à une centaine de kilomètres au sud-ouest de Tokyo, englobant 5 lacs, les chutes de Shiraito et huit grands sanctuaires shintoïstes.
Si de ce "cône quasi parfait" est admis au patrimoine mondial, ce sera le 17e site du Japon à rejoindre cette liste des biens culturels et naturels distingués, le précédent étant la région historique d'Hiraizumi dans la préfecture d'Iwate au nord-est de l'archipel, enregistrée en juin 2011. Les sanctuaires et temples de Nikko ont quant à eux été inscrits en 1999.
La Liste du patrimoine mondial est régi par un traité international destiné à "encourager l'identification, la protection et la préservation du patrimoine mondial culturel et naturel considéré comme ayant une valeur exceptionnelle pour l'humanité".
Parmi les actuels 962 biens constituant ce patrimoine, figurent la colline et la basilique de Vézelay (Yonne, centre de la France), le Mont-Saint-Michel et sa baie (ouest de la France), la Grande Muraille de Chine, l'Acropole d'Athènes ou encore le centre historique de Cesky Krumlov (République Tchèque).