Un ours s'est déchaîné dimanche dans un supermarché de la ville d'Akita, dans le nord du Japon. Ayant attaqué un employé, l’animal est resté deux jours dans le magasin avant d’être arrêté.
C’est un type d’attaque de plus en plus fréquent au Japon. Dimanche 1er décembre, un ours de 1 mètre de long a décidé de s’infiltrer dans un supermarché à Akita, dans le nord du pays.
S’attaquant au rayon boucherie dans lequel il est resté deux jours durant, l'animal a attaqué un employé de 47 ans, le blessant légèrement au niveau de la tête, d’après CNN.
À l'extérieur, des policiers en tenue de protection et munis de boucliers ont encerclé le supermarché pour sécuriser les lieux.
Dès dimanche, les autorités ont envoyé un drone à l'intérieur du commerce pour le retrouver, a rapporté la chaîne publique NHK.
The bear that occupied a supermarket in Akita City for two days and ransacked its meat section has been captured in a cage trap. This is TV news footage of the bear leaving the supermarket (there's a blue tarp over the cage). pic.twitter.com/90fBHCePLa https://t.co/pzWIcbGLXQ
— Jeffrey J. Hall (@mrjeffu) December 2, 2024
Mais il a fallu attendre quarante-huit heures avant que les autorités parviennent à capturer l'ours.
Il a ensuite été attrapé puis euthanasié, a déclaré un porte-parole de la mairie d'Akita à CNN.
Des animaux forcés de migrer pour manger
Les attaques d'ours deviennent un casse-tête croissant pour le pays, en particulier dans le nord du Japon. Les chaînes de montagnes et la brousse luxuriante offrent un habitat idéal pour ces animaux.
Le Japon fait face à un nombre croissant d’attaques d’ours, avec six décès humains, un record depuis les premières données du gouvernement en 2006.
De plus, on compte actuellement 9.097 de ces animaux tués, sur une période de 12 mois allant jusqu’à mars dernier, un record selon le ministère de l'Environnement.
C’est principalement le changement climatique qui perturbe les calendriers de floraison et de pollinisation, changeant les sources traditionnelles de nourriture des ours. Ces derniers sont forcés de s'aventurer vers les zones urbaines à la recherche de nourriture.