La société Qiddiya Investment Company, basée en Arabie Saoudite, vient d’annoncer la construction du premier parc à thème dédié à l’univers de Dragon Ball. Un projet qui s’inscrit dans le programme de réforme «Saudi Vision 2030» visant à diversifier les ressources du pays via le tourisme.
Une première mondiale. C’est en Arabie Saoudite que s’ouvrira, dans un avenir plus ou moins proche, le premier parc à thème dédié à l’univers de Dragon Ball, a annoncé la société Qiddiya Investment Company, basée en Arabie Saoudite. Ce méga-projet de divertissement s’inscrit dans le programme de réforme «Saudi Vision 2030» du prince héritier Mohammed ben Salmane, qui vise à préparer la plus grande économie arabe à une ère post-pétrolière. Une vidéo promotionnelle a été publiée pour accompagner l’annonce.
Plus de 500.000 mètres carrés dédiés à Dragon Ball
Selon les informations détaillées par le site officiel de Dragon Ball, ce parc à thème s’étalera sur «plus de 500.000 mètres carrés et comprendra sept zones différentes qui recréent divers lieux emblématiques de la série originale, tels que Kame House, Capsule Corporation et Beerus's Planet». Les touristes y trouveront «cinq manèges ultramodernes faisant partie d'une gamme de plus de 30 attractions». Ils ont également annoncé «la construction d'un Shenron de 70 mètres de haut», à l’intérieur duquel se trouveront des montagnes russes à grande échelle». Les touristes trouveront sur place des hôtels et des restaurants pour agrémenter leur séjour.
Fin 2019, l’Arabie Saoudite avait annoncé son intention de développer le tourisme avec l’espoir de le voir représenter 10% du produit intérieur brut saoudien à l'horizon 2030. Le pays a investi des milliards de dollars pour bâtir une industrie touristique à partir de zéro, avec la mise à disposition de visas touristiques pour les citoyens de 49 pays, ou encore un assouplissement des règles vestimentaires en vigueur. Les critiques internationales sur le non-respect des droits de l'homme dans le royaume restent toutefois un frein pour de nombreux touristes étrangers, et ce malgré les réformes libérales mises en place par le prince Mohammed ben Salmane.