«Pour l’honneur», documentaire captivant consacré à l’histoire de la légion d’honneur racontée à travers des témoignages de personnalités mais aussi d’anonymes, qui en ont été décorés, sera diffusé sur Planète+ le 14 juillet. Il sera également disponible sur myCANAL.
Un documentaire passionnant. Depuis plus de deux siècle, la légion d’honneur, plus haute distinction française, récompense militaires comme civils pour leur mérite. Dans «Pour l’honneur», diffusé le 14 juillet à 20h55 sur Planète+ et disponible sur myCANAL, le réalisateur Feriel Ben Mahmoud revient sur l’histoire de cette prestigieuse décoration, les coulisses de son attribution et ce qu’elle représente pour ceux qui en ont été décorés.
Pour en parler, il s'appuie sur les témoignages poignants de nombreuses personnalités - d’ATON, ex membre du GIGN, à François Hollande en passant par Thierry Marx, Harry Roselmack, Pierre Arditi ou encore Brigitte Lefèvre, ex-directrice de la danse de l’Opéra de Paris - mais aussi ceux d’anonymes, qui se sont notamment illustrés durant la crise sanitaire.
Des témoignages forts
Durant 55 minutes, la légion d'honneur, créée en 1802 par Napoléon Bonaparte, est passée à la loupe avec finesse entre images d’archives et portraits. A commencer par celui de l'ex-membre du GIGN, ATON, en première ligne le 9 janvier 2015 pour déloger les frères Kouachi, retranchés dans une imprimerie après l’attaque de la rédaction de Charlie Hebdo. Son intervention donne d’emblée le ton. «On était quasi sûr d’être blessé grièvement voire de mourir», explique-t-il à l'image, «tout le monde était vraiment prêt à ce sacrifice ultime». Dans sa bouche, la devise de la plus haute distinction française «pour l’honneur et pour la patrie» prend tout son sens.
Les conditions d’attribution, le choix des personnes distinguées, la place qu’elles occupent dans la société au fil des siècles - la première femme ayant été décorée en 1851 - sont autant de thèmes abordés, alors que cette décoration est parfois remise en question.
Plus de 2000 personnes distinguées chaque année
Certains l’ont ainsi refusée, en moyenne trois personnes par an, à l’instar des artistes Georges Brassens, George Sand ou encore Albert Camus. L’occasion également pour le réalisateur de s'interroger sur cette distinction prestigieuse restée enviée, malgré certaines critiques, et de se demander ce que représente la notion d’honneur pour ceux qui ont reçu cette emblématique décoration.
Un insigne remis à environ 900.000 personnes depuis sa création il y a 220 ans et qui chaque année, est attribué à 2.200 citoyens, majoritairement des anonymes. Des personnes nourries par un idéal, «ne pas se coucher face à l’adversité … pour l’honneur», conclut ce documentaire.