Alors que les fans du feuilleton se languissent de découvrir les épisode inédits à partir du 15 juin sur TF1, «Demain nous appartient» a repris ses tournages depuis le 18 mai dernier.
Coronavirus oblige, les équipes techniques et les comédiens ont dû se plier aux règles sanitaires très strictes. « Les comédiens et techniciens ont eu d’abord la possibilité de se faire tester, sur la base du volontariat. Presque tous l’ont fait ! Ensuite, un sens de circulation a été institué dans le studio. Les équipes travaillent de façon autonome, sans jamais se croiser. Quand les gens arrivent, on leur prend la température et on leur distribue un kit avec des masques et du gel hydroalcoolique », a confié Vincent Meslet à Télé 2 Semaines.
Le producteur du programme explique aussi qu'il revient aux acteurs de s’habiller et de se maquiller seuls, à l’aide de «tutos». Côté histoire, la question de la proximité physique entre les personnages a forcé les scénaristes et les metteurs en scène à imaginer de petites astuces. La question des baisers s’est bien posée mais contre toute attente a rapidement trouvé une réponse : «Les baisers sont les plus faciles à truquer : l'un des acteurs peut par exemple porter un masque, on peut changer l'angle de la caméra», a révélé Vincent Meslet qui précise que si quelques allusions pourront être faites au Covid-19, les intrigues de «Demain nous appartient» initialement prévues ont été conservées.
«Pendant quelques jours, seront diffusés des épisodes entièrement mis en boîte avant le Covid. Arriveront ensuite des épisodes qui mélangeront des séquences tournées avant et après. Le but, c’est que l’on ne voie pas la différence ! Nous avons trouvé des solutions au niveau de la mise en scène pour ne pas avoir à se censurer sur les textes. À cet égard, les auteurs et les réalisateurs sont des magiciens !».