Lorsque quelqu’un ou quelque chose est frappé de front et avec violence, on peut dire que la cible le reçoit «de plein fouet».
Une expression qui est apparue au début du XIXe siècle, dans le domaine militaire. A l’époque, sur les champs de bataille, les généraux ordonnaient parfois aux soldats de l’artillerie de tirer «de plein fouet» avec leurs canons.
Il s’agissait alors de réaliser un tir direct – donc horizontal et non en cloche – sur une cible visible. Mais à l’époque, le mot plein s’écrivait en réalité plain, qui était alors synonyme de direct et sans obstacle (du latin «planus», comme dans l’expression actuelle «de plain-pied»).
Le fouet, lui, faisait référence à l’objet en cuir, qui est évoqué au sens figuré pour symboliser la force et la rapidité avec lesquelles le tir de la troupe frappait son ennemi. L’expression a perduré depuis, mais a perdu sa connotation militaire avec le temps.