Lorsqu’une personne, notamment dans le sport, s’isole du reste d’un groupe, on peut dire qu’elle «fait cavalier seul». Une expression qui n’a pourtant rien à voir avec l’équitation.
Elle provient en réalité du domaine de la danse, et plus particulièrement de l’une d’entre elles, le quadrille, très en vogue en France au XIXe siècle. Au cours des bals, il était exécuté en couple ou par quatre, mais une partie de la chorégraphie devait être réalisée en solitaire.
A ce moment-là, l’homme – le cavalier – devait abandonner temporairement sa partenaire et improviser des figures les plus spectaculaires possible, seul, sur la piste. Il faisait ainsi ce que l’on appelait un «cavalier seul».
Si le quadrille est tombé en désuétude après la Première Guerre mondiale, l’expression, elle, est restée, s’étendant à de nombreux domaines.