En images : Armée de son surf rose, Alison Teal lutte contre la pollution de la planète
La scène semble surréaliste aujourd'hui, l'exploratrice et réalisatrice hawaïenne Alison Teal pose avec sa planche de surf rose au milieu des touristes devant le palais de Buckingham à Londres. C'était au début du mois de mars 2020 quand la moitié de l'humanité n'était pas encore confinée. Mais le message de la surfeuse engagée reste le même : protéger la planète. Les photos de ce diaporama sont diffusées à l'occasion de la journée de la Terre qui aura lieu mercredi 22 avril 2020.
[©Olivier MORIN/AFP]
Surfeuse et militante écologiste, Alison Teal met depuis des années sa notoriété au service de l'environnement et de la lutte contre la pollution au plastique. Sur cette photo, on la voit en train de collecter des déchets plastiques sur son paddle fait de bouteilles en plastiques usagées, près de Kew Bridge, sur la Tamise, lors d'une visite à Londres le 6 mars 2020.
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Elle parcourt le monde avec son surf rose pour sensibiliser les populations à la défense de la nature et à la lutte contre le réchauffement climatique. La trentenaire aux cheveux blonds et au sourire mutin, très suivie sur les réseaux sociaux, a une devise : «Éduquer en divertissant». Et une méthode : créer des happenings en se mettant en scène avec sa planche de surf rose, faite de gobelets recyclés, dans des endroits insolites pour interpeller le public et inspirer la jeunesse partout dans le monde, et en répétant inlassablement «le plastique tue nos océans».
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Après avoir navigué dans un océan de détritus au Mexique, surfé sur une «île poubelle» aux Maldives, pagayé sur la Seine à Paris pour défendre le climat, elle a choisi la ville de Londres et la Tamise comme nouvelle étape, pour y poser sa planche et promouvoir la protection de l'environnement.
[©Olivier MORIN/AFP]
C'est une scène doublement insolite photographiée le 6 mars 2020, où l'on y voit notre surfeuse toute souriante prendre la pose à côté d'un très sérieux et stoïque Horse Guard. Cette scène semble venue d'une autre époque où l'on pouvait se balader, porter un bikini, se tenir à proximité immédiate d'une autre personne ; c'était celle d'avant la pandémie liée au coronavirus et ses conséquences comme le confinement et les règles de distanciation sociale.
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Après avoir visité le palais de Buckingham, Alison Teal pose devant les grilles du palais de Kensington lors de son séjour londonien, le 5 mars 2020. Cette résidence royale est actuellement la résidence officielle de William et Kate, duc et duchesse de Cambridge et de leurs trois enfants mais elle fut aussi brièvement celle de Harry et son épouse Meghan, duc et duchesse de Sussex.
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En traversant sur le passage piéton d'Abbey Road, la surfeuse hawaïenne recrée la célèbre et iconique photo de la pochette de l'album éponyme des Beatles, sorti en 1969.
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Une visite à Londres ne serait pas complète sans un passage par Trafagar Square et pourquoi pas essayer de surfer dans l'une des deux fontaines monumentales.
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Allongée sur sa planche de surf, Alison Teal se laisse glisser à plat ventre sur la Tamise, devant le London Bridge illuminé, dans la nuit du 5 mars 2020. Aujourd'hui confinée à Hawaï, elle a confié à l'AFP que «c'est peut-être le moment de l'Histoire de reconnaître à quel point nous sommes tous interconnectés pour améliorer globalement notre santé tant pour les hommes que pour la planète». Elle ajoute que «l'impact du virus sur la vie des gens est vraiment tragique». En même temps, évoquant «des océans et des cieux plus propres» depuis le début des mesures de confinement dans le monde, elle se dit «optimiste sur nos capacités à améliorer la qualité de l'air et des voies navigables».
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