Suite à la décision de la direction du festival du cinéma américain de Deauville d'écarter Ibrahim Maalouf du jury, l'artiste a vivement réagi sur ses réseaux sociaux. Il a ainsi évoqué son intention de porter plainte.
Le trompettiste Ibrahim Maalouf a vivement réagi après avoir été écarté du jury du Festival de Deauville, qui se tiendra du 6 au 15 septembre. Dans une vidéo intitulée «Trop c’est trop», publiée sur Instagram, Ibrahim Maalouf a dénoncé cette décision, affirmant n'avoir «rien à se reprocher».
Il a évoqué son statut de «victime» de harcèlement, soulignant que certaines personnes s’acharnent à le présenter comme coupable dans une affaire dont il a pourtant été innocenté en 2020.
Ibrahim Maalouf exprime son désaroi face à un choix «injuste»
Il déplore un «acharnement» persistant et annonce son intention de poursuivre le festival du cinéma américain de Deauville en justice. «Malgré tous les jugements, certains ont du mal à accepter que je sois quelqu’un de bien», a-t-il ajouté, dénonçant une situation qu’il juge «injuste».
Son avocate, Me Fanny Colin, a également pris la parole, accusant le festival de «sacrifier un innocent pour préserver ses intérêts commerciaux». Selon elle, les organisateurs avaient initialement demandé à Ibrahim Maalouf de se retirer discrètement, une proposition qu’il a refusée, qualifiant cette demande de «chantage inacceptable».
«Je n’ai jamais trahi, menti ou simulé quoi que ce soit», a affirmé l'artiste, se disant «prêt à affronter les critiques, notamment celles du festival et de ses intérêts réputationnels».
Ibrahim Maalouf a été accusé d’agression sexuelle sur mineure, une affaire dans laquelle il a été relaxé en 2020, et qu’il a toujours vigoureusement contestée.
Samedi, la nouvelle direction du festival a justifié sa décision en évoquant un «malaise» au sein de l’équipe face à la présence du musicien.