A 41 ans, Britney Spears sort enfin du silence. Son autobiographie «La femme en moi» paraît ce mardi en librairie en France et dans une vingtaine de pays.
Un événement littéraire. «Réduite au silence» pendant treize ans par sa famille, qui l'avait mise sous tutelle, Britney Spears prend enfin la parole et sort ce mardi 24 octobre ses mémoires intitulées «La femme en moi». En France, le livre, qui est déjà en tête des ventes sur Amazon comme aux Etats-Unis ou en Espagne, paraît aux éditions JC Lattès.
Dans ce texte, la star de 41 ans se dévoile et tente de se réapproprier son histoire personnelle. Sans tabou, l’interprète de «Toxic» revient sur quelques moments clés de son existence et d’une carrière faite de hauts et de bas. Morceaux choisis.
un père alcoolique et violent
Le récit s'ouvre sur son enfance. Elle raconte le stigmate de «grandir pauvre» avec un père alcoolique et violent, qui faisait régner la terreur à la maison.
Ce père, Jamie Spears, a régenté tous les aspects de sa vie personnelle et professionnelle pendant treize ans. Il n'a eu de cesse, au fil des années, de la «rabaisser». C'est dans ce contexte qu'elle raconte avoir commencé à boire à l'âge de 13 ans, avec sa mère.
La chanteuse remonte le fil familial pour tenter d'expliquer l'origine de cette violence. Comme lorsqu'elle revient sur sa grand-mère paternelle, Jean. Internée par son grand-père, elle se suicida à l'âge de 31 ans sur la tombe de son nourrisson.
La tutelle et la prise de médicaments
«Britney Spears, c'est moi», lui dira son père lorsqu'elle tente de remettre en cause la tutelle qui lui a confisqué treize ans de sa vie. «Si je n'étais pas en état de prendre des décisions, pourquoi m'estimait-on capable de me produire en public ?», écrit-elle en référence aux 200 shows qu'elle a donnés, sous tutelle, lors de sa résidence à Las Vegas.
«Pendant deux ans, je n'ai quasiment rien mangé d'autre que du poulet et des légumes en conserve. (..) Je suppliais pour un hamburger ou une glace», raconte-t-elle.
Elle évoque longuement son internement en 2019 dans le livre. Sous antidépresseurs et lithium, «j'étais à moitié morte», écrit-elle. «J'avais l'impression qu'on voulait me tuer», dit-elle encore. Et de louer «une force en (elle)» qui lui a permis de tenir et se rebeller.
Sa relation douloureuse avec Justin Timberlake
Il a été son grand amour. Pourtant, la pop star n'a jamais livré au public les détails de leur séparation. C'est désormais chose faite dans le livre où elle explique avoir été «dévastée» lorsque Justin Timberlake a rompu «par texto» avec elle.
Lorsqu'il met en scène leur rupture dans son clip «Cry Me a River», allant jusqu'à choisir une actrice ressemblant à Britney Spears, elle se tait, encaisse en silence alors qu'elle est jetée en pâture aux médias. La cause ? Elle aurait trompé son partenaire. Si elle admet avoir trompé le chanteur une seule fois, cela était, selon elle, monnaie courante chez lui.
Décrite par les médias comme une «trainée», elle est contrainte, par son père, de donner une interview à la journaliste américaine Diane Sawyer qui lui demande ce qu'elle a fait à Justin Timberlake pour lui causer «tant de douleur».
On apprend aussi dans ces mémoires que Britney Spears est tombée enceinte et a avorté à contrecœur.