Le cinquième volet de la saga Indiana Jones, «Le cadran de la destinée», était présenté en avant-première mondiale au Festival de Cannes. Un chapitre qui renoue avec la magie des trois premiers opus, et fait un peu oublier le raté du quatrième.
Soyez tranquilles. «Indiana Jones : le cadran de la destinée», de James Mangold, présenté hier et ce matin en Première mondiale au Festival de Cannes, est une réussite enthousiasmante et heureuse (surtout après la déception du 4ème opus).
Le scénario est brillant qui mêle Amérique des années 1960, Nazis à l'agonie des années 1940, et même Grecs et Romains antiques ! La longue séquence d'ouverture où Harrison Ford est rajeuni de quelques décennies est absolument bluffante de technologie et...de magie.
Une bouffée de nostalgie
Le rythme soutenu 2h30 durant et les références aux précédents épisodes toujours très amusantes. Enfin, flanqué d'un pré-ado espiègle et d'une partenaire formidablement énergique (Phoebe Waller-Bridge) la crédibilité d'Harisson Ford en Indy des meilleurs jours fonctionne à merveille.
Ajoutez à cela une émouvante séquence finale qui vous tirera assurément la larme à l'œil, vous serez définitivement convaincus que ce grand spectacle généreux, intelligent, nostalgique et magique valait bien de longues années de patience, à faire durer jusqu'au 28 juin pour la sortie sur les écrans français. So long Indy !