Au cinéma, nombreux sont les longs-métrages où les héros doivent faire face à un environnement hostile, sombrant parfois dans une forme de sauvagerie, voire de folie. Voici les meilleurs films de survie à (re)voir pendant le confinement, confortablement installé dans son salon.
Le plus extrême : «The Revenant» (2015)
La vengeance est un plat qui se mange froid pour Leonardo DiCaprio qui a raflé par la même occasion l'Oscar du meilleur acteur en février 2016. Dans ce long-métrage d'Alejandro González Iñárritu, la star hollywoodienne interprète le trappeur Hugh Glass, trahi et laissé pour mort au fin fond du Dakota du sud. Armé de sa seule volonté, il va parcourir plusieurs centaines de kilomètres dans une nature déchaînée. Un film qui s'inscrit dans la longue lignée des œuvres basées sur l'instinct de survie.
Le plus ensoleillé : «Seul au monde» (2000)
Chuck Noland (Tom Hanks), gentil cadre de Fedex, n'aime pas perdre de temps. Il va en avoir à revendre après le crash de son avion au dessus de l'Océan pacifique. Un accident qui le laisse seul au monde sur une île déserte, l'obligeant à apprendre sur le tas les principes de base de la survie. Entre séance de dentiste improvisée et tentatives de départ avortée, le ballon Wilson devient son meilleur ami. Et Chuck «Robinson Crusoé», avec sa barbe longue et sa peau tannée, va devoir trouver la force de revenir dans le monde des autres êtres humains.
Le plus effrayant : «Je suis une légende» (2007)
Qui n'a jamais rêvé d'avoir une ville rien qu'à soi ? Une expérience loin d'être idyllique vécue par le savant Robert Neville (Will Smith) dans «Je suis une légende», au cours de laquelle notre héros et son Berger allemand survivent dans les ruines de New York. L'humanité a été dévastée par un virus inconnu, et le scientifique tente de trouver un antidote avant qu'il ne soit trop tard. Mais attention, les Infectés rôdent. Surtout la nuit.
Le plus frigorifique : «Le territoire des loups» (2012)
L'Alaska n'est pas une terre hospitalière. Les survivants d'un crash d'avion, salariés d'une compagnie pétrolière, vont l'apprendre à leurs dépends. Car même la présence de John Ottway (Liam Neeson), pourtant très à l'aise au fonds des bois, ne suffira pas à tous les sauver. Car la neige et le froid ne sont pas les seuls adversaires à combattre dans ce paysage de mort. Le vrai ennemi, désormais, c'est le loup, prêt à tout pour défendre son territoire. Glaçant.
Le plus sauvage : «Into the wild» (2007)
La plus belle carte postale envoyée depuis l'Amérique. Fraîchement diplômé à 22 ans, Christopher McCandless (Emile Hirsch) envoie promener son brillant avenir pour prendre la route, et la suivre là où elle l'emmènera. Une galerie de paysages et de personnages vont enrichir sa randonnée XXL. Mais à la fin, c'est toujours la nature qui l'emporte.
Le plus immobile : «127 heures» (2011)
Inconscient ou lucide ? Dangereux ou courageux ? Aron Ralston (James Franco) passe en revue toutes les facettes de sa personnalité, coincé qu'il est dans les gorges de l'Utah lors d'une randonnée en solitaire. Ses pires ennemis : le stupide rocher qui lui bloque le bras, mais aussi le temps qui passe et le rapproche heure après heure (127 en tout) d'une morte certaine. A moins qu'il ne soit prêt à sacrifier un peu de lui-même.
Le plus poétique : «L'odyssée de Pi» (2012)
Le jeune Pi (Suraj Sharma) et sa famille, accompagnés d'une véritable Arche de Noé, quittent l'Inde pour rejoindre le Canada en quête d'une nouvelle vie. Mais la traversée tourne au drame et Pi, seul rescapé au milieu des flots, va devoir cohabiter sur son radeau de fortune avec le plus dangereux des prédateurs. Un tigre du Bengale qui, lui non plus, n'a pas envie de finir à l'eau.
Le plus vertigineux : «La mort suspendue» (2003)
Faut-il risquer de mourir à deux, ou laisser à l'un une chance de s'en sortir ? Cruel dilemme auxquels sont confrontés Joe (Brendan Mackey) et Simon (Nicholas Aaron), partis escalader les pentes du Siula Grande, au Pérou. Handicapé par une jambe cassée, abandonné par son équipier, Joe va prouver, à force de souffrances, qu'il y a toujours (avec énormément de chance et de volonté) un moyen de rentrer.
Le plus angoissant : «Délivrance» (1972)
Lewis (Burt Reynolds), Bobby (Ned Beatty), Drew (Ronny Cox) et Ed (Jon Voight), quatre Américains sans histoires, s'offrent une virée en canoë sur une rivière de Géorgie vouée à disparaître. Un week-end «retour aux sources» qui va virer au cauchemar pour le quatuor, et permettre à chacun de révéler sa vraie personnalité. Chassez le naturel...
Le plus véridique : «Les Survivants» (1993)
Adaptation du best-seller éponyme de Piers Paul Read, le film de Frank Marshall raconte l'histoire vraie de l'équipe nationale de rugby d'Uruguay qui se crasha en avion dans la Cordillère des Andes en 1972. Alors qu'une partie de l'équipage a disparu dans l'accident, les survivants doivent trouver une solution pour rester en vie. Face au manque de nourriture, ils se mettent d'accord pour faire la chose la plus inacceptable qui soit, devenir cannibales.