Le Japonais Arata Isozaki, au travail influencé à la fois par l'Occident et l'Orient, a été désigné mardi lauréat du prestigieux prix Pritzker, considéré comme l'équivalent du prix Nobel pour l'architecture.
Cet architecte de 87 ans a réalisé près d'une centaine de bâtiments en de soixante ans de carrière.
Le prix lui sera remis en mai lors d'une cérémonie organisée à Paris, dont la date précise n'a pas été communiquée, selon un communiqué publié mardi.
Il est le huitième architecte japonais lauréat du prestigieux prix d'architecture, souvent qualifié de prix Nobel de l'architecture, après Kenzo Tange (1987), Fumihiko Maki (1993), Tadao Ando (1995), Kazuyo Sejima et Ryue Nishizawa (2010), Toyo Ito (2013) et Shigeru Ban (2014).
«Isozaki a été pionnier dans sa compréhension du fait que l'architecture est à la fois mondiale et locale, que ces deux forces font partie d'un même défi», a commenté le président du jury du prix Pritzker, Stephen Breyer, cité dans le communiqué.
L'architecte a réalisé des projets sur quatre continents, de salles de sport aux bâtiments de bureaux en passant par des musées. Outre son cosmopolitisme, Arata Isozaki est connu pour n'avoir jamais cherché à affirmer un style identifié, se montrant soucieux d'intégrer son architecture aux lieux de ses réalisations.