L’éternelle arnaque à la carte Avantage SNCF revient, comme chaque année, à quelques mois des fêtes de fin d’année. Cette fois-ci, les escrocs viennent à vous par le biais des mails.
Plus c’est gros, plus ça passe. Récemment, l’arnaque à la carte Avantage SNCF a refait surface, comme tous les ans à l’approche des fêtes de fin d’année. À deux mois de Noël, et avec l’augmentation du prix des billets de train, de nombreux Français pourraient se faire duper par cette entourloupe, dévoilée par un proche de la SNCF sur les réseaux sociaux et relayé par Numerama.
#Stop ceci est une arnaque !@sncfconnect ne fait aucune promotion de ce genre.#SoyonsVigilants #cybersécurité #toussncf #SNCFVoyageurs pic.twitter.com/MdmFSmig8q
— Sébastien TGVinui (@SNCFsebastien) October 24, 2024
Comme à chaque fois, il s’agit là d’une promotion des plus alléchantes de la carte Avantage, envoyée directement par mail. Cette fois-ci, elle est proposée à 29,50 euros au lieu de 189, soit une réduction de -80%. Le souci étant que, premièrement, la carte Avantage n’est pas proposée en promotion par la SNCF elle-même, et n’a surtout jamais coûté 189 euros.
Comment ne pas tomber dans le piège ?
Sur le site officiel de la compagnie ferroviaire, on peut y voir que la carte de réduction, qui propose notamment -30% sur les voyages, -60% sur les billets de trois enfants accompagnants et -15% sur les services SNCF, coûte en réalité 49 euros. Méfiance donc.
Pour les personnes tombées dans le panneau, elles n’auront malheureusement pas l’occasion de profiter de leur carte Avantage. Dans les faits, les escrocs en profiteront juste pour subtiliser les coordonnées bancaires des victimes afin de rentrer dans le compte en banque en toute tranquillité.
Pour rappel, en cas de doute à la réception d’un mail, il est important de bien vérifier l’adresse de l’expéditeur et de décortiquer les textes, à la recherche, entre autres, de fautes d’orthographe. Vous pouvez aussi signaler cette escroquerie sur Pharos ou Thesee, des plates-formes dédiées aux signalements de contenus illicites.