La crise sanitaire bouscule les vacances de Noël et les intentions de départ sont en baisse. Seuls 15 % des Français prévoient de partir cette année contre 24 % en 2019, selon le baromètre Opinion Way pour Mondial Assistance dévoilé ce lundi.
Un recul évidemment impacté par l’épidémie de Coronavirus mais aussi par le second confinement. Alors qu’en septembre dernier, plus de 20 % des Français envisageaient de partir pour les fêtes, ces derniers mois, la deuxième vague et le reconfinement semblent en effet avoir eu des conséquences sur les intentions de départs, notamment auprès des publics les plus vulnérables. Les personnes âgées sont moins nombreuses à envisager de partir que les moins de 35 ans.
La moitié des vacanciers ont dû modifier leurs choix
Une situation sanitaire qui a par ailleurs contraint les vacanciers à s’adapter. Plus d’un Français sur deux a déclaré avoir modifié ses plans, avec comme raison principale l'envie d’éviter la foule pour 22 % d’entre eux, souligne le baromètre. La fermeture des remontées mécaniques et la flambée de l’épidémie partout en Europe pourraient aussi avoir poussé les Français à changer leur fusil d’épaule. Près de 20 % ont ainsi renoncé à un voyage en Europe, quand près 10 % resteront finalment chez eux. Tout logiquement, l’Hexagone sera donc privilégié par 76 % des vacanciers tout comme, sans surprise, les solutions personnelles évitant à nouveau le contact avec la foule, qu’ils s’agissent de transport et d’hébergement, qui seront respectivement plébiscités par 52 et 47 % des partants.
Un besoin de se retrouver en famille quitte à être moins nombreux
Si les départs s’annoncent en baisse et que l’heure est à l’adaptation et à la prudence, le besoin de se retrouver en famille, après une année compliquée marquée par l'éloignement, figure parmi les priorités des vacanciers. Près de la moitié d'entre eux souhaitent passer du temps avec ses proches et sont prêts pour cela à se retrouver en plus petit comité. Malgré le contexte, seulement 8 % ont finalement renoncé à visiter leurs proches. Comme le veut la tradition, les vacances de Noël devraient bien rester des vacances familiales, même si les besoins de changer d'air (20 % ) et de détente (16 %) constituent les deux autres priorités des vacanciers, toutefois loin derrière les moments en famille (46 %).