Le jeu à succès Pokémon Go est au coeur d'une nouvelle controverse. Une arène de combat a en effet été placée au Bataclan, cible d'une attaque terroriste de Daesh le 13 novembre dernier.
Une présence de mauvais goût qui relance le débat sur l'algorythme, basé sur des données géo-satellittes, utilisé par le développeur du jeu Niantic pour déterminer l'emplacement des arènes, mais aussi des Pokéstops et bien entendu des Pokémon sauvages. «Niantic ne peut connaître à l'avance l'historique de l'emplacement mais aurait pu avoir la délicatesse, sinon la dignité, de ne pas en disposer ici», explique Le Figaro qui révèle l'histoire.
Ce n'est pas la première fois que Pokémon Go se retrouve mêlé à ce type d'affaire. Ainsi, des monuments commémoratifs ont eux aussi été accaparés par le jeu. Le cas de l'ossuaire de Douaumont (Meuse), lieu de recueillement à la mémoire des soldats de la bataille de Verdun en 1916, ou encore du musée d'Auschwitz-Birkenau. Comme le Bataclan, tous les deux avaient été transformés en arène.