Les libertés se restreignent un peu plus sur le web iranien.
La justice iranienne a lancé samedi un ultimatum d’un mois au gouvernement pour qu’il interdise les applications de communication Viber, Tango et WhatsApp.
Une demande justifiée dans une lettre adressée au ministère des Télécommunications par "des messages contre la morale islamique et en particulier contre le fondateur de la République islamique (l’ayatollah Khomeiny) qui ont largement circulé sur les réseaux" mis en cause.
Ces nouvelles interdictions viendraient s’ajouter aux restrictions qui pèsent déjà sur Facebook, Twitter, YouTube, ou encore WeChat. Et elles s’opposeraient à la promesse du président Hassan Rohani, religieux modéré, d’améliorer les libertés politiques et culturelles.
Une étude récente montrait toutefois que 69 % des jeunes Iraniens utilisent des logiciels pour contourner la censure d’Internet.