Parce qu’une Barbie sans jambe, un Musclor sans biceps, un Monsieur Patate sans nez ou encore une Game Boy sans cache-piles ont forcément moins de charme, la société française Dagoma lance à l'approche de Noël : Toy Rescue.
Le premier service capable de fournir des pièces détachées à la demande pour la plupart des jouets. L’idée étant de faire appel à l’impression 3D pour fabriquer pièces et membres irréparables. «Chaque année, plus de 40 millions de jouets sont jetés à la poubelle par les Français. C’est un vrai désastre écologique, car il n’y existe pas de vente de pièces détachées pour ces objets», souligne Matthieu Regnier, PDG de Dagoma, dont le siège est basé à Roubaix (Nord).
Sa société s’est donc attelée à référencer une centaine de modèles de jouets, comptant parmi les plus vendus ces quarante dernières années, et à numériser les pièces les plus défectueuses. Des GI Joe aux figurines Dragon Ball, en passant par les héros de Cars, Fortnite, Goldorak, mais aussi les Furbies et sans oublier les fameuses gammes Star Wars, cet «hôpital en ligne» s’adresse autant aux enfants qu’aux collectionneurs.
Il est ainsi possible de se connecter sur le site dédié pour télécharger gratuitement les scans 3D des pièces désirées, à l’aide du moteur de recherche. Ainsi, les personnes ayant accès à une imprimante 3D peuvent utiliser ces modèles pour réaliser leur pièce au format et à la couleur de leur choix. Parallèlement, Celles n’ayant pas d’imprimante peuvent solliciter l’aide de la communauté, puisqu’il est possible d’accéder à un réseau de «makers» à travers tout l’Hexagone.
Un vrai réseau social pour redonner une seconde vie aux jouets. En outre, Dagoma, fabricant d’imprimantes 3D made in France, met en avant le plastique d’origine végétale, conçu à partir d’amidon de maïs. Actuellement en discussion avec des fabricants de jouets, Dagoma pourrait étendre cette démarche écoresponsable à d’autres secteurs.