Alors que l'année 2019 a été marquée par l'annonce de la relève des consoles PS4 et Xbox One, ces dernières ont entamé leur chant du cygne avec l'arrivée des derniers gros hits de leur ludothèque. Parallèlement, la Switch surfe sur son succès, deux ans après son lancement.
Pour s'assurer de faire le bon choix au rayon jeux vidéo, voici notre classement des titres à ne pas manquer.
Sekiro : Shadows Die Twice
Synonymes d’assassins, d’espions et de maîtres dans l’art de la furtivité, les ninjas ont bâti leur légende dans le secret. Artisans cachés de l’histoire du Japon, ils sont au cœur de Sekiro : Shadows Die Twice (Les ombres meurent deux fois), nouveau jeu des créateurs de la sublime trilogie Dark Souls (2011-2016). Disponible demain sur consoles et PC, le titre du studio From Software invite à incarner le Loup, un shinobi fin bretteur, doté d’un mystérieux bras mécanique.
Projeté dans le Japon médiéval du XVe siècle, cet homme, capable de revenir d’entre les morts, doit retrouver la trace d’un enfant kidnappé par des seigneurs de guerre. Applaudi pour ses précédentes œuvres, From Software promet un jeu d’action et d’infiltration intense, servi par une ambiance digne des films de sabre japonais. Katana en main, les joueurs devraient donc trouver en Sekiro une œuvre sauvage et sanglante. Sans doute, le jeu de l'année pour les gamers qui aiment les défis corsés.
Sekiro : Shadows Die Twice, Activision, sur Xbox One, PS4 et PC.
Zelda : Link's Awakening
Un épisode mythique de la saga Zelda renaît, 26 ans après sa sortie sur Game Boy. Link's Awakening a été totalement remis au goût du jour, pour le plus grand plaisir des joueurs. Il semble bien loin, désormais, le temps où Link, le héros, s'escrimait sur le petit écran monochrome d'à peine 4,7 centimètres de diagonale de la console portable de Nintendo. Il est aussi loin le temps des pixels verdâtres et des maux de tête à force de plisser les yeux. Place à la version Switch de ce monument du jeu vidéo, qui arrive dans la foulée de la sortie de la Switch Lite, la version «allégée» de la console star lancée par Nintendo il y a un peu plus de deux ans.
Miracle : la magie Zelda est toujours aussi puissante. Elle opère même dès l'insertion de la cartouche. En 2019, le Réveil de Link (la traduction littérale du titre en français) est littéralement baigné de couleurs, plus chatoyantes les unes que les autres. Plaisir des yeux, mais aussi plaisir des oreilles. Les thèmes musicaux d'origine, si célèbres, ont été réorchestrés avec talent, ce qui pourrait même tirer des larmes aux plus sensibles.
Le scénario, quant à lui, n'a pas bougé d'un iota. Link voyage vers Hyrule. Mais au cours d'une terrible tempête, il perd la maîtrise de son bateau et s'échoue sur une île mystérieuse, baptisée Cocolint. Aidé par la jeune Marine, il va devoir partir à l'aventure, se bâtir un arsenal digne de ce nom, et tenter de s'échapper, tout en débarrassant les habitants des hordes de monstres qui peuplent les environs. Son objectif : retrouver les huit instruments de musique des sirènes, qui vont lui permettre de réveiller le Poisson-rêve.
Evidemment, les jeunes joueurs, qui n'ont pas connu la version de 1993, n'auront pas forcément le même plaisir régressif que les vieux trentenaires qui ont usé leurs doigts il y a deux décennies. La carte risque ainsi de leur paraître un peu étriquée, surtout si on la compare à celle, immense, du dernier épisode de la saga, Zelda : Breath of the Wild, sorti en 2017. De même, les temps de chargement, notamment lorsqu'on pénètre dans une pièce, peuvent paraître un tout petit peu longs. Mais le plaisir de retrouver un Link relooké, avec des graphismes totalement actuels, et de jouer entre amis ou en famille à cet épisode mythique fera vite oublier les petits désagréments. On saluera d'ailleurs partuclièrement la nouvelle direction artistique du jeu qui, par sa «mignonitude» absolue, saura faire mouche auprès des plus jeunes joueurs.
Zelda : Link's awakening, Nintendo, sur Switch.
NBA 2K20
Trônant au sommet des simulations de basket depuis maintenant vingt ans, la série NBA 2K parvient toujours à se dépasser pour contenter les fans. Marquée par un changement de dizaine avec NBA 2K20 disponible sur consoles et PC, la saga profite de nouveautés notables. A commencer par l’introduction des équipes féminines de la WNBA, une première pour un jeu NBA 2K. Parallèlement, les habitués retrouveront toutes les stars masculines du championnat américain. Marque de fabrique de la série, le photoréalisme est à nouveau poussé à un niveau troublant, ce qui ajoute encore à la qualité des matchs. On salue surtout, le mode MaCarrière scénarisé avec Idris Elba, Rosario Dawson, Maverick Carter et LeBron James, notamment. En outre, le mode MonQuartier a été repensé, avec la présence de match en trois contre trois, pour des parties de street basket endiablées.
NBA 2K20, 2K, sur PS4, Xbox One et PC.
Devil may Cry 5
Dur métier que celui de chasseur de démons. Une tâche souvent ingrate à laquelle s’emploient, avec passion et style, les différents héros de la saga Devil May Cry depuis 2001. La série, qui avait défini les codes du jeu d’action, revient ce mois-ci avec un cinquième opus canonique impressionnant. Autour du trio de sauveur de l’humanité que sont Dante, Nero et V, le joueur est invité à reprendre sa route vers les enfers pour en découdre avec ses locataires, toujours peu enclins à défendre la paix et l’amour. C’est donc à coups d’épée et de pouvoirs magiques qu’il conviendra de leur dire adieu.
A nouveau porté sur un gameplay nerveux et bourré d’effets spéciaux, DMC 5 impressionne avant tout par sa réalisation, gothique et rock’n roll. La cool attitude de ses trois héros boostés aux super-pouvoirs fait toujours son effet, et cette virée pour aller remettre le diable à sa place reste jouissive.
Devil May Cry 5, Capcom, sur PS4, Xbox One et PC.
Metro Exodus
En lançant sa saga littéraire Metro en 2005, l’écrivain russe Dmitry Glukhovsky a su fonder une mythologie épique autour d’un monde post-apocalyptique. Portée sur consoles et PC par le studio 4A Games, la franchise revient dans un troisième opus baptisé Metro Exodus. Un épisode qui s’échappe del’univers claustrophobique auquel les précédents titres nous avaient habitués, pour envoyer son héros Artyom et ses camarades parcourir le territoire de la mère Russie, ravagée par les radiations et les mutants.
Dans ce nouveau jeu de tir, il est toujours question de survie et l’ambiance y est encore plus viscérale. Sur près de 30 heures, 4A Games déroule un récit horrifique qui ne lâche jamais le joueur, plongé dans un univers de rouille et de neige. Le stress reste omni présent et toute sortie dans ce monde hostile oblige à compter ses munitions et à gérer son matériel de survie avec parcimonie, face à un bestiaire sans aucune pitié. Graphiquement époustouflant et crédible, Metro Exodus invite à emprunter un chemin sans retour, un véritable voyage au bout de l’enfer.
Metro Exodus, Deep Silver/Koch Media, sur Xbox One, PS4 et PC.
Luigi's Mansion 3
Quoi de mieux que de se lancer en famille dans une chasse aux fantômes ? C'est un peu ce que propose Nintendo avec son tout nouveau Luigi's Mansion 3 exclusif à la console Switch. Une fois encore, le géant japonais livre un titre parfaitement réalisé qui joue avant tout la carte du plaisir. En anglais, on oppose le «playing», le plaisir de jouer, au «gaming», une approche plus compétitive du jeu vidéo. Qu'on aime ou pas les productions de Nintendo, celles-ci sont systématiquement une invitation au plaisir de jouer, souvent de partager (même si des titres comme Mario Kart ou Smash Bros peuvent aussi rentrer dans la case des jeux compétitifs). Luigi's Mansion 3 ne déroge pas à la règle, bien que celui-ci soit développé par les Canadiens de Next Level Games, sous la houlette de la firme de Kyoto.
Luigi et ses amis arrivent pour leurs vacances dans un hôtel qui n'a rien à envier à celui du film d'animation Hôtel Transylvanie. A peine endormi, Luigi se réveille pour découvrir que ses amis, Mario et compagnie ont disparu, et que les lieux sont peuplés de spectres. Ni une ni deux, Luigi dégaine son aspirateur à fantômes, l'Ectoblast GL-U, attrape sa lampe torche spectroflash et s'arme de tout son courage pour explorer la sinistre bâtisse. Un vrai périple à la Ghostbusters.
La formule est simple, pour ne pas dire éprouvée ou classique, 18 ans après la sortie du premier Luigi's Mansion sur l'antique console GameCube de Nintendo. Après un second volet sorti exclusivement sur console portable 3DS en 2013, Luigi revient dans une chasse aux fantômes de haute volée à destination d'un large public. Luigi's Mansion 3 a tout pour plaire aux familles. Jeunes et moins jeunes se retrouveront sans mal dans cette aventure placée sous le signe du plaisir, ensemble. De quoi changer de Fortnite et ainsi renouer avec le pur plaisir de jouer.
Luigi's Mansion 3, Nintendo, sur Switch.
Star Wars Jedi : Fallen Order
Entre la diffusion de la série TV The Mandalorian aux Etats-Unis et la sortie attendue de l’épisode IX le 18 décembre, les fans de Star Wars peuvent se tourner vers les consoles et PC pour assouvir leur passion. Electronic Arts édite Fallen Order, une aventure inédite dans cette galaxie très lointaine.
Ce nouveau titre essentiellement solo, dont l’action se déroule entre les épisodes III et IV de la saga, met en scène un padawan renégat, prénommé Cal Kestis. Ce dernier est devenu un fugitif depuis la mise en place de l’Ordre 66, qui condamne tous les Jedi à mourir. Si son ambiance sombre et ses duels au sabre ne sont pas sans rappeler Le pouvoir de la Force (2008), c’est surtout aux jeux d’aventure Uncharted et Tomb Raider que l’on pense, mêlant habilement plates-formes, crapahutage et phases d’action.Un autre blockbuster pour Noël qui n'en demeure pas moins calibrer pour plaire de bout en bout. On peut lui reprocher un certain manque de finition (notamment dans les animations de son héros), il reste un excellent titre pour qui aime Star Wars. La surprise est d'autant plus appréciable que le jeu est bien plus long que prévu (près de 30 heures d'aventures). Un régal.
Star Wars Jedi : Fallen Order, Electronic Arts, sur PS4, Xbox One et PC.
Death Stranding
Une star du jeu vidéo. Le Japonais Hideo Kojima, auteur de la saga des Metal Gear Solid, livre avec Death Stranding, sa première œuvre. Oui œuvre, et non pas jeu.
Car l'homme est considéré par de nombreux fans comme un créateur à part. Il faut en tout cas reconnaître que Death Stranding, qui sortira ce 8 novembre sur PS4 -et l'été prochain sur PC- n'est pas un jeu calibré comme les habituels blockbusters du jeu vidéo. Adeptes des titres vite joués, vite consommés, passez votre chemin ! Death Stranding est une aventure qui se mérite, qui se savoure diront certains.
Autant être clair, comptez une quinzaine d'heures de jeu avant de prendre vos marques et d'y voir plus clair dans cet univers teinté de SF un brin mystérieux. Hideo Kojima dépeint ici un avenir sinistre. Dans ce monde dévasté par des explosions, d'étranges créatures rôdent… les fameux Death Stranding, tandis que la pluie a pour action d'accélérer le processus de vieillissement des êtres vivants.
Death Stranding est un titre à part, comme on l'attendait de la part d'un artiste comme Hideo Kojima. Intelligent et original, le titre peut se targuer d'être un «jeu indépendant» avec des moyens de blockbusters. D'autres personnalités de renom accompagnent Norman Reedus au casting : Mads Mikkelsen (Casino Royale, Doctor Strange), Guillermo Del Toro (La forme de l’eau, Hellboy) ou encore l’actrice française Léa Seydoux (La vie d’Adèle, 007 Spectre).
Une vision différente du jeu vidéo qui ne fera pas l'unanimité auprès des joueurs adeptes de plaisirs plus instantanés. Pour les autres, l'aventure, sans être parfaite en termes de rythme ou de réalisation, sera assurément mémorable.
Death Stranding, Sony, le 8 novembre sur PS4 et pour l'été 2020 sur PC.
Pokémon épée et bouclier
C’est désormais devenu un rituel bien rodé. Tout Noël se doit d’avoir son jeu Pokémon. Et la franchise se porte bien avec plus de 300 millions de jeux vidéo écoulés depuis leur arrivée sur Game Boy, en 1996. Après les versions Let’s Go Pikachu et Evoli l’an passé, voici les déclinaisons Epée et Bouclier qui arrivent désormais sur Switch. Deux ver- sions d’un même jeu que les fans de la série attendaient avec impatience, tant le studio de développement Game Freak avait promis d’apporter un vent de chan- gement pour ces nouveaux épisodes. Et le résultat est là.
Cette aventure se déroule dans un tout nouveau monde, sur les terres de Galar, qui regorge de monstres de poche encore inédits, à l’instar des trois Pokémon de départ proposés : Ouistempo (type plante), Flambino (feu) et Larméléon (eau). Si le principe – attraper et dresser le plus de créatures possible – n’a pas changé, c’est bien dans leur gameplay qu’Epée et Bouclier profitent d’idées bienvenues. A commencer par l’aventure proposée qui se développe ici dans un monde ouvert et non plus guidé, comme auparavant. Il est ainsi possible d’explorer librement des terres sauvages, qui permettent de débusquer les petits monstres, tandis que leurs apparitions dépendent aussi de la météo. L’accent est également mis sur les interactions développées avec les Pokémon, puisqu’il faudra veiller à leur bonheur en les pouponnant.
Mais l’essentiel reste surtout les combats. Si les habitués ne seront ici pas dépaysés, ils pourront également découvrir le mode Dynamax. Ce dernier permet de voir évoluer temporairement son Pokémon dans une version géante et surpuissante, afin d’offrir une dimension plus spectaculaire aux joutes. Pokémon Epée et Bouclier restent finalement classiques dans leur histoire, mais les nouvelles idées apportent une fraîcheur réjouissante qui devrait séduire aussi bien les fans que les nouveaux venus.
Pokémon Epée et Bouclier, Nintendo, sur Switch.
A Plague Tale : Innocence
Ravagés par la peste noire, au XIVe siècle, le royaume de France et l’Europe s’apprêtaient à perdre 30 à 50 % de leur population. Des années sombres qui servent de cadre historique au jeu A Plague Tale : Innocence est disponible sur consoles et PC.
Ce nouveau titre met en scène la fuite de la jeune Amicia, 14 ans, et de son petit frère Hugo, 5 ans. Enfants du chevalier de Rune, tous deux sont activement recherchés par les soldats de l’Inquisition.
Ces derniers souhaitent mettre la main sur le garçonnet, dont l’existence même cache un lourd secret. C’est donc la mort aux trousses que les deux protagonistes vont devoir s’aventurer dans les villages et les places fortes du Moyen Age.
Imaginé par le studio bordelais Asobo, A Plague Tale s’affiche comme un jeu vidéo ambitieux, tant sur le plan narratif que de sa réalisation soignée. Son gameplay repose sur la progression de ce duo. Au gré de leur périple, ils devront survivre face à l’invasion des rats responsables de la pandémie qui ravage villes et campagnes. Surtout, le danger viendra aussi des soldats et des villageois qu’ils croiseront. Dans leur fugue désespérée, Amicia et Hugo devront donc compter l’un sur l’autre et élaborer différents stratagèmes pour se frayer un chemin.
On pense à The Last of Us (2013) et God of War (2018), deux références de jeux tragiques mettant en scène un tandem de héros en quête de liberté. En travaillant l’aspect narratif de son œuvre, Asobo réussit à toucher les joueurs au cœur, grâce à un récit mature et inspiré, renforcé par une direction artistique particulièrement aboutie.
A Plague Tale : Innocence, Focus Home Interactive, sur PS4, Xbox One et PC.
Super Mario maker 2
C’est un chantier que l’on peut réaliser tranquillement chez soi. Destiné aux amateurs du petit plombier moustachu, Super Mario Maker 2, disponible sur Switch, les invite à créer leurs propres niveaux, en laissant travailler leur imagination. Un concept qui surfe sur la vague «do it yourself» et offre virtuellement une infinité de possibilités pour s’amuser. Concrètement, SMM2 offre toute une palette d’outils pour élaborer de A à Z le game design des mondes de Mario et Luigi. Créer des obstacles, placer ses ennemis, cacher des bonus, distribuer des pièces... Tous les éléments qui caractérisent les niveaux de la célèbre saga de Nintendo sont disponibles pour concevoir des niveaux inédits. Ajoutons à cela un mode aventure composé d’une centaine de niveaux et un multijoueur pour partager ses créations, et l’on obtient un cocktail explosif pour l’été.
Super Mario Maker 2, Nintendo, sur Switch.
PES 2020
Le nouvel opus de la célèbre simulation de football, désormais nommé «eFootball PES 2020», fait son retour sur console et PC. Et la série continue à se bonifier avec le temps.
Manette en main, PES est toujours aussi agréable pour les amateurs de football, en restant très axé sur le réalisme et la simulation. Les améliorations ont été faites par petites touches, ne sont pas forcément très visible à première vue, mais sont bien réelles.
Et encore plus que précédemment, mieux vaut ne pas se ruer tête baissée vers le but adverse, au risque de vite perdre le ballon à la suite d'une petite erreur de contrôle, de passe ou de dribble. Konami a en effet continué à pousser la précision des commandes du joueur. Les premiers matchs se soldent donc par beaucoup d'imprécisions, mais avec le temps, les sensations – et les belles actions – deviennent vite assez jouissives. Le changement apporté au système de dribble est assez déroutant. Mais une fois maîtrisée, la nouvelle fonction, travaillée avec Andres Iniesta et appelée «dribble en finesse», permet de se sortir efficacement des petits périmètres.
Concernant l'IA, Konami a travaillé le comportement de toute l'équipe. De manière générale, les défenseurs se montrent plus agressifs, les milieux se positionnement un peu mieux et les attaquants font de meilleurs appels. La célèbre Master League a aussi connu un petit lifting. Plus question de créer son propre entraîneur, mais on a désormais le choix entre une dizaine de coachs, dont des légendes comme Johann Cruyff, Diego Maradonna ou encore Zico. Des discussions à choix multiples sont également au programme, tandis que le réalisme des transferts a été corrigé.
eFootball PES 2020, Konami, sur PS4, Xbox One et PC.
Kingdom Hearts III
C’est sans doute l’une des plus belles surprises de l'année. Attendu depuis 2013, Kingdom Hearts III tient toutes ses promesses, et assure un enchantement quasi total pour les gamers. Square Enix livre ici une histoire épique, dans la continuité des premiers épisodes, mettant en scène son jeune héros Sora dans l’univers Disney Pixar. En faisant équipe avec Donald et Dingo, celui-ci s’embarque dans une aventure digne des univers partagés par Mickey et ses amis, depuis quatre-vingt-dix ans. Véritable parc d’attractions virtuel, Kingdom Hearts III nous plonge, tour à tour, dans les mondes de Raiponce, La reine des neiges, Toy Story, Les nouveaux héros ou encore Monstres et Cie, avec un souci du détail impressionnant. Soutenu par une direction artistique inspirée et une orchestration grandiose, ce jeu est un feu d’artifice, digne de Disneyland. Un rollercoaster riche et enchanteur.
Kingdom Hearts III, Square Enix, sur PS4 et Xbox One.
Control
Comment réinventer le récit de science-fiction ? Et si la réponse était à trouver du côté des jeux vidéo. Les créateurs de Control livrent une réponse tangible propre à bouleverser les gamers qui souhaitent vivre une expérience singulière. Ce nouveau jeu d’aventure, disponible sur consoles et PC, met en scène Jesse Faden, une femme hantée par la disparition de son frère. Seul indice pour elle, ce dernier aurait été détenu par un certain Bureau fédéral de contrôle, dans un bâtiment new-yorkais. Un lieu énigmatique qui défie les propriétés physiques de l’espace et du temps. En y pénétrant, Jesse va alors découvrir ce site pour essayer d’en percer les secrets et découvrir ce qui se cache derrière différents phénomènes extra-dimensionnels.
Etrange et pénétrant, Control s’affiche comme l’un des ovnis vidéoludiques de l’année. Le studio finlandais Remedy, déjà auteur des excellents jeux Max Payne, Alan Wake et Quantum Break, tisse ici une trame scénaristique surprenante, mais qui n’en demeure pas moins plaisante à jouer. Construite sous la forme d’un immense puzzle à reconstituer, l’histoire de Jesse offre aussi une relecture des pouvoirs de super-héros, avec une héroïne capable de déstructurer la matière ou de remodeler entièrement la configuration d’une pièce, tandis que les différents éléments du décor se transforment sous nos yeux pour mieux nous faire perdre nos repères. Déroutante de prime abord, l’expérience techno-psychédélique offerte par Control reste fascinante.
Control, 505 Games, sur PS4, Xbox One et PC.
The Division 2
Washington DC, le jour d’après. Alors que les Etats-Unis tombent sous l’effet d’une pandémie, la capitale américaine est le dernier bastion de résistance face au chaos. Trois ans après avoir mis en scène la chute de New York dans le premier opus de The Division (2016), Ubisoft invite les joueurs à sauver ce qui reste du pouvoir dans cette suite très attendue sur consoles et PC.
Ce jeu de coopération tactique conserve toute l’essence de ce qui a fait le succès de cette franchise. On retrouve donc une aventure incitant à jouer en multijoueur en ligne, où il faudra cerner et capturer des zones tenues par l’ennemi. Les équipes d’Ubisoft dévoilent ici un monde ouvert d’une beauté visuelle à couper le souffle, transposant Washington DC dans un monde postapocalyptique. Et c’est sur ces ruines qu’il faudra porter haut la bannière étoilée, pour redonner un sens au mot liberté.
Tom Clancy’s The Division 2, Ubisoft, sur PS4, Xbox One et PC.
Indivisible
C’est sans doute la jolie surprise de cette année pour les gamers. Véritable hommage aux J-RPG (jeux de rôle japonais), Indivisible invite à suivre les pas d’Ajna, une jeune femme intrépide qui décide de venger son village attaqué par une entité machiavélique. Rompue aux arts martiaux, Ajna n’est pas une débutante et, dans sa quête, elle se verra prêter main-forte par une troupe de guerriers redoutables.
Nécessitant quatre années de travail pour le studio américain Lab Zero Games, Indivisible offre une aventure intégralement en 2D, aux décors et personnages dessinés à la main. Une direction artistique qui confère à l’ensemble une personnalité singulière et attachante. Le tout sied parfaitement à son propos, qui mêle habilement jeu de platesformes et combats, où l’exploration se marie à l’action. A l’écran, le résultat est flamboyant et jamais ennuyeux.
Indivisible, 505 Games, sur PS4, Xbox One et PC.
Children of Morta
Digne successeur de la saga Diablo, le hack’n slash Children of Morta s’impose comme une aventure à suivre pour les fêtes. Disponible sur consoles et PC, le titre nous plonge dans l’intimité de la famille Bergson.
De génération en génération, pères, mères, fils et filles n’hésitent pas à se montrer vaillants pour affronter les ténèbres, au gré de périples fantastiques, toujours plus périlleux. Tous sont formés pour défendre le mont Morta, menacé depuis des siècles par une horde de démons. Avec sa direction artistique tout en pixel art et sa 2D chatoyante, Children of Morta narre une odyssée attachante, où les héros, chevaliers, mages ou encore archers, tentent de défendre leur lignée. Jamais ennuyeux dans sa construction, le jeu de 11 Bit Studios donne surtout à vivre un conte d’heroic fantasy inspiré et passionnant.
Children of Morta, 11 Bit Studios, sur Switch, PS4, Xbox One, PC et Mac.
Judgment
Une plongée dans la pègre tokyoïte. Appréciée par les amateurs d’aventure typiquement japonaise, la série Yakuza de Sega s’offre un spin-off inédit avec Judgment, qui nous place non pas dans la peau d’un mafieux en quête de vengeance, mais dans celle d’un détective privé qui réclame justice. Avocat brillant mais déchu de ses fonctions en raison d’une sombre affaire, Takayuki Yagami évolue dans le Tokyo de 2018 afin de résoudre une série d’affaires où le milieu du crime n’est jamais très loin. Surtout, cet enquêteur hors pair n’aura de cesse de rétablir la vérité et, par là même, son honneur.
Conçu comme un jeu en monde ouvert, Judgment invite à explorer la capitale japonaise au gré d’affaires passionnantes. Surtout, le dernier titre de Sega offre une plongée captivante dans cette ville tentaculaire, dont la vie nocturne regorge d’activités en tout genre pour se divertir. Takayuki Yagami dispose d’une panoplie de gadgets (drones...) pour mener à bien ses filatures. Yakuzas oblige, les combats sont aussi très présents contre les malfrats qui se mettront sur son chemin. Une belle réussite.
Judgment, Sega, sur PS4.
Resident Evil 2
Bienvenue à Raccoon City. Une ville au charme insolite, avec ses monuments démolis, ses échoppes saccagées, son commissariat barricadé et ses rues… peuplées de zombies. C’est dans cette ambiance glauque, inspirée des classiques des films d’horreur, que prend place Resident Evil 2, jeu de survie que Capcom vient de publier sur consoles et PC. L’éditeur japonais imagine ici un remake du même titre, sorti en 1998 sous l’ère PlayStation. Une refonte graphique soignée Leon S. Kennedy et Claire Redfield, les héros originaux, reprennent du service dans une nouvelle version brillamment repensée.
Et si les fans de la première heure retrouveront vite leurs marques, Capcom offre à son slasher sanglant un niveau de terreur plus moderne et rarement atteint dans un jeu vidéo. Exit donc le point de vue inspiré d’une caméra de sécurité de l’épisode original, les développeurs ont opté pour une caméra dynamique, placée derrière l’épaule de ses protagonistes. L’immersion s’en trouve renforcée, alors que ce Resident Evil profite d’une refonte graphique soignée, au rendu quasi organique. Un parti pris qui renforce par là même l’angoisse. Ajoutons à ce scénario de nouveaux protagonistes jouables, et l’on obtient l’un des meilleurs jeux d’horreur disponibles sur console. Avec ce remake, la saga Resident Evil démontre qu’elle reste l’un des mètres étalons d’un genre qu’elle a contribué à créer sur console.
Resident Evil 2, Capcom, sur PS4, Xbox One et PC.
Gears 5
La série des Gears est un peu au jeu vidéo ce que les films d'action des années 80/90 avec Stallone et Schwarzenegger sont au cinéma. Des jeux explosifs ! Depuis 2006, cette saga exclusive à la Xbox et au PC, initialement baptisée Gears of War, emmène les joueurs dans une guerre sans fin entre l'humanité et une race extraterrestre, les Locustes.
De purs jeux d'action dans lesquels il faut dézinguer des cohortes d'aliens et de robots. Tout un poème, même si Gears en général et ce Gears 5 en particulier sont plus subtiles qu'ils n'y paraissent au premier abord.
Tout d'abord parce que dans la famille des jeux de tirs, Gears est ce que les spécialistes appellent un «cover shooter». Comprenez qu'il faut savoir se mettre à couvert lors des fusillades sous peine de trépasser très vite sous le feu nourri ennemis. D'autant qu'avec ce nouvel opus, les adversaires sont retors à souhait. L'intelligence artificielle, sans être irréprochable, a été optimisée, tout comme l'armement des ennemis. Impossible de rester statique. Il faut bouger, se cacher, tirer, changer de position… Une petite dimension tactique bienvenue alors que les combats s'enchaînent à grande vitesse dans cet univers de science-fiction.
Ensuite, parce que cet univers est dense, bien écrit, et que la nouvelle campagne (histoire) proposée par ce nouveau Gears 5 vaut clairement le détour. Au fil de ses épisodes, la saga humanise ses personnages qui, progrès technologique oblige, gagnent en consistance. On parvient à être touché par certaines situations, certains dialogues. Presque un miracle dans un titre de ce calibre !
Gears 5, reste un Gears, un jeu d'action pur jus et survitaminé que n'aurait pas renié l'ami Schwarzy. Tout en préservant l'essence de la saga défouloir, The Coalition livre un opus très bien fini, riche, varié qui renouvelle de façon modérée mais réelle, l'expérience. Sans doute LE jeu exclusif de fin d'année pour Microsoft et sa Xbox One. Et peut-être l'un des derniers grands jeux de cette génération de Xbox.
Gears 5, Microsoft, sur Xbox One et aussi sur PC Windows 10.
Astral Chain
Connu pour son grain de folie et ses jeux bourrés d’action non-stop, le studio japonais Platinum Games est aux commandes d’Astral Chain. Un titre exclusif à la Switch qui rend hommage aux séries de Metal Heroes, à la X-Or. Propulsé dans une unité spéciale de la police en 2078, le joueur incarne un super-flic qui devra faire équipe avec son frère ou sa sœur jumelle (selon le choix du sexe). Surtout, leur destin sera lié à des coéquipiers étonnants qui prennent la forme de créatures astrales, baptisées Legions. Si celles-ci leur confèrent des pouvoirs surhumains, elles leur permettent principalement d’affronter des êtres belliqueux tout droit venus d’une faille extra-dimensionnelle.
Jeu coup de poing de cette rentrée, Astral Chain s’impose comme un excellent titre pour qui recherche un jeu explosif sur Switch. Sa direction artistique, assurée par le mangaka Masakazu Katsura (Zetman, Wingman...) offre un rendu graphique digne d’un anime japonais. La réalisation ne laisse aucun temps mort et offre des combats pêchus. En attendant Bayonetta 3, Platinum Games s’offre un retour en grande forme.
Astral Chain, Nintendo, sur Switch.
Borderlands 3
Depuis 10 ans, la saga Borderlands ravie les amateurs de jeu de tir musclés avec son look très BD et ses univers un brin trash. Ce nouvel opus, pousse les curseurs encore un peu plus loin. Borderlands 3 ne fait pas dans la dentelle. Amateurs de la langue de Molière, d'un langage élégant et châtié, passez votre chemin.
Dans ce jeu de tir pur jus sous stéroïdes, les vannes, insultes et autres commentaires gentiment vulgaires viennent ponctuer une action quasi tout le temps frénétique. Et voici le gentil robot Claptrap qui nous invite à filer voir les adeptes d'une secte afin de «leur botter le trou du fion». Tout un poème qui concoure à donner à la série une tonalité gentiment trash et irrévérencieuse qui séduit depuis le premier épisode paru en 2009 de très nombreux joueurs.
Une décennie après ses débuts, Borderlands conserve ainsi ses fondamentaux. Un jeu de tir (FPS) impertinent, dans un univers SF à la fois gore et violent. Si le fond ne varie que peu tout en étant ici un brin exacerbée, la forme elle aussi reste typique de la série conçue par les Américains de Gearbox (basés à Frisco au Texas) : un traitement graphique très «comics» qui use de la technique bien connue en BD du Cell Shading.
Une fois lancé dans cette bataille un brin frénétique et délirante, difficile d'arrêter. Le jeu ne se destine clairement pas à un public de kids. Mais les amateurs de gunfights nerveux, d'univers déjanté et de courses au trésor tomberont immanquablement sous le charme de cet Borderlands 3. Une recette, qui 10 ans après, reste toujours aussi savoureuse… et unique.
Borderlands 3, 2K, sur PS4, Xbox et PC.
WRC 8
Pour cette nouvelle édition de WRC 8, le jeu vidéo officiel de la discipline disponible sur consoles et PC, les Français de Kylotonn ont accentué le réalisme d'une série qui n'en manquait déjà pas, tout en enrichissant l'expérience à destination des fans de rallyes et de simulations.
Quelques minutes de prise en main suffisent à s'apercevoir qu'il ne sera pas forcément facile de réaliser les meilleurs chronos lors des spéciales de Suède, d'Argentine, de Corse, de Finlande… On retrouve les 14 rallyes officiels du championnat pour un total de 100 spéciales ! Licence officielle oblige, les véritables pilotes, mais aussi les véhicules stars de la discipline répondent présents. Cerise sur le gâteau, on trouve quelques véhicules de légende à piloter comme la Lancia Fulvia HF, la Lancia Stratos ou encore la VW Polo WRC 2016. Autant dire que les adeptes exigeants de rallye en général et de la WRC en particulier seront aux anges… pour peu qu'ils soient adeptes des simulations un peu pointues…
WRC 8, Bigben, sur PS4, Xbox One et PC.
Crash Team Racing Nitro Fueled
Un challenger pour Mario Kart. Après s’être offert une toilette visuelle, avec l’édition de son N Sane Trilogy qui remastérisait ses premières aventures, Crash Bandicoot profite d’une révision en règle autour de son jeu de course Crash Team Racing, paru il y a vingt ans sur PlayStation. Disponible sur consoles, son édition 2019, sous-titrée Nitro-Fueled, remet en piste le petit marsupial et sa clique pour des courses endiablées.
L’ensemble du jeu profite ici d’une refonte graphique en 4K (pour les Xbox One X et PS4 Pro) et d’une jouabilité bien plus souple que son modèle. Agréable à prendre en main et flatteur pour les rétines, CTR se montre particulièrement appréciable pour les parties multijoueurs, jusqu’à quatre en écran séparé, mais aussi en ligne. Frais et fun, il s’impose comme l’un des jeux de l’été, à siroter en famille.
Crash Team Racing Nitro-Fueled, Activision, sur PS4, Xbox One et Switch.
Baba is you
Depuis l’incommensurable succès de Tetris (1984), les jeux vidéo se plaisent à titiller nos méninges, avant de flatter notre ego, satisfait d’avoir résolu une énigme ou établi un score mémorable. Toutefois, rares sont les titres qui ont su apporter du sang neuf dans ce genre. C’était sans compter le génie d’Arvi Teikari, auteur de Baba is You.
D’un petit jeu en 2D sans prétention, ce développeur finlandais a su casser les règles pour offrir l’une des meilleures œuvres du moment. Baba is You invite à incarner une adorable créature devant triompher de plusieurs dizaines de niveaux, chacun proposant un casse-tête différent. Surtout, à l’heure où les cours de code informatique ont rejoint le programme scolaire, ce puzzle game s’en inspire et demande de réécrire le gameplay du jeu. Ainsi, tel un développeur, il est possible de donner diverses fonctions à des objets du décor pour remporter la partie. D’énigmes simples à ses débuts, Baba is You se corse rapidement, à tel point qu’il appartient à cette catégorie de jeux qui hanteront encore longuement les nuits des joueurs amateurs de défis.
Baba is You, Hempuli Oy, sur PC, Mac et Switch.
Yoshi's Crafted World
Nintendo se plie en quatre dans le monde de papier et de carton de Yoshi’s Crafted World. Le petit reptile vert s’offre une aventure inédite sur Switch, où il devra collecter divers cristaux de pouvoir pour ramener la paix dans son pays. Au-delà d’un jeu de plates-formes classique, c’est finalement tout son univers qui apporte une certaine fraîcheur au genre. Nintendo mise en effet sur des décors en mode «do it yourself», en papier kraft, pour apporter une touche d’originalité. Une direction artistique bienvenue, qui invite le joueur à plier et déplier les éléments des niveaux pour en explorer les moindres recoins et découvrir de nombreux trésors et secrets, jusque dans ses arrière-plans. Toujours parfaite dans son approche familiale, la saga Yoshi (lancée en 1995 sur Super Nintendo) hérite ici d’un épisode distrayant, mignon et accessible à tous les âges.
Yoshi’s Crafted World, Nintendo, sur Switch.
Samurai Shodown
Adulée par les fans de baston sur consoles depuis la Neo Geo dans les années 1990, la société SNK n’a jamais abandonné ses séries, à l’instar de King of Fighters. Les développeurs ont choisi de sortir leurs sabres du placard pour ressusciter la saga Samurai Shodown et lui offrir un épisode enfin digne de ses prédécesseurs. Un opus tout en 3D qui prend le contre-pied des jeux de combat, en misant sur une dynamique plus posée, basée sur le contre et les coups assassins.
Graphiquement superbe, grâce à une direction artistique inspirée des estampes du Japon féodal, ce Samurai Shodown version 2019 donne à voir un véritable dessin animé en mouvement. Les combats restent dynamiques et tranchants, avec la possibilité de renverser, grâce à un coup bien placé, une situation qui semble désespérée. Surtout, le panel de 16 duellistes proposé s’articule autour de personnages possédant leur propre style. Après treize ans d’absence, la saga Samurai Shodown s’offre ici un retour remarquable, qui devrait contenter les habitués et ravir les amateurs du genre.
Samurai Shodown, SNK, sur PS4, Xbox One.
Mortal Kombat 11
Réputée pour sa violence, la saga Mortal Kombat avait contribué à faire entrer les jeux vidéo dans l’âge adulte, dès 1992. Une série multidéclinée qui accueille cette année son onzième épisode, sur consoles et PC. Unanimement salué par la presse spécialisée, ce nouvel opus s’impose d’emblée comme l’un des meilleurs jeux de baston actuels.
L’ultraviolence est, évidemment, toujours de mise, avec le fameux «finish him» et ses «fatalities» toujours plus gores. Mais le jeu va beaucoup plus loin, avec des possibilités de customisation des personnages très complètes. Une rareté notable dans un jeu de combat, qui rappelle un peu le monde des jeux de rôle. Et si le titre s’apprécie particulièrement à deux, il profite d’un mode histoire très réussi, réunissant les combattants de toutes les époques de la franchise.
Mortal Kombat 11, Warner Bros. Interactive Entertainment, sur Xbox One, PS4, Switch et PC.
Cuphead
Un an et demi après sa sortie sur PC et Xbox One, le génialissime Cuphead arrive sur la Switch de Nintendo. Derrière son apparence enfantine, ce jeu de plate-forme se révèle d'une difficulté démoniaque. Et, on s'en doutait, son gameplay est parfait pour la portable.
Le portage est au poil, sans ralentissement, et les couleurs sont toujours aussi éclatantes. C'est simple, ce run n'gun doit absolument faire partie de votre ludothèque Switch. Mais ça ne le rendra pas plus facile pour autant. Arrachage de cheveux en perspective.
Cuphead, MDHR, sur Switch, Xbox One et PC.
Ace Combat 7 : Skies Unknown
Alors que Tom Cruise s’apprête à reprendre son rôle de pilote de chasse dans Top Gun 2 prévu en 2020, Bandai Namco lui grille la politesse en ce début d’année. L’éditeur japonais vient de faire décoller le 7e opus de la franchise Ace Combat, lancée en 1993. Sous-titrée Skies Unknown (Les cieux inconnus), cette simulation de combat aérien place les pilotes virtuels au cœur d’un conflit géopolitique, dont le sort se réglera dans les nuages. Porté par des graphismes de haut vol, Ace Combat 7 ne décevra pas les inconditionnels qui cherchent à vivre des sensations fortes, sans risquer la chute libre. Les dog fights (combats rapprochés à haute vitesse) sont toujours au rendez-vous et la variété du gameplay offre une belle palette de missions. A noter, les possesseurs de casques PlayStation VR peuvent aussi vivre une expérience renversante à 360 °.
Ace Combat 7 : Skies Unknown, Bandai Namco, sur PS4, PC et Xbox One.