Bienvenue à Raccoon City. Une ville au charme insolite, avec ses monuments démolis, ses échoppes saccagées, son commissariat barricadé et ses rues… peuplées de zombies. C’est dans cette ambiance glauque, inspirée des classiques des films d’horreur, que prend place Resident Evil 2, survival-horror, que Capcom publie ce vendredi 25 janvier sur consoles et PC.
L’éditeur japonais imagine ici un remake du titre sorti en 1998 sous l’ère PlayStation. Leon S. Kennedy et Claire Redfield, les héros originaux, reprennent donc du service dans une nouvelle version brillamment repensée.
Et si les fans de la première heure retrouveront vite leurs marques, Capcom livre une relecture de son slasher sanglant, afin de lui offrir un niveau de terreur plus moderne et rarement atteint dans un jeu vidéo. Exit donc le point de vue inspiré d’une caméra de sécurité de l’épisode original et son hommage à Alfred Hitchcock, les développeurs ont opté pour un point de vue dynamique, placé derrière l’épaule de ses protagonistes. On revisite alors avec angoisse le célèbre commissariat gothique et parsemé de mystères de Raccoon City, avant de replonger dans les égoûts tortueux d'une ville à feu et à sang.
Comme dans le jeu original, deux scénarios s'offrent au joueur, manière d'assembler toutes les pièces du puzzle dans cette ville ravagée par les zombies et un terrible virus. Claire et Leon s'aventureront chacun de leur côté pour élucider ces mystères. Et si quelques énigmes tirées de la version 1998 du titre s'avèrent complètement hors sujet, la très grande majorité d'entre-elles s'imbriquent encore parfaitement avec le scénario, multipliant les allers-retours dans des lieux toujours plus inquiétants, à mesure que le fléau se répand.
L’immersion s’en trouve renforcée, alors que ce Resident Evil profite d’une refonte graphique particulièrement soignée, au rendu quasi organique. Un parti pris qui consolide par là même l’angoisse et l’aspect choquant certaines scènes, découvertes à la lueur d'une lampe-torche.
Ajoutons à ce scénario de nouveaux protagonistes jouables, ainsi qu'un Monsieur X, sorte de monstre du Dr Frankenstein aux véléités plus meurtières - inspiré du Nemesis de Resident Evil 3 -, et l’on obtient l’un des meilleurs jeux d’horreur disponibles sur consoles. Avec ce remake qui transcende l'expérience originale, la saga Resident Evil démontre qu’elle reste l’un des mètres étalon d’un genre qu’elle a contribué à créer sur consoles.
Resident Evil 2, Capcom, sur PS4, Xbox One et PC.