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Les meilleurs smartphones de 2019

[Toutes photos © nicolas cailleaud/CNEWS]

Parce qu'il est souvent difficile de faire son choix au moment de renouveler son smartphone, CNEWS a sélectionné pour vous les meilleurs modèles actuels du marché.

Et si Samsung, Huawei et Apple tirent leur épingle du jeu, la concurrence fourbit ses armes, avec des smartphones à moins de 500 euros réellement intéressants pour les budgets serrés. Ainsi, Xiaomi, Sony, Asus, Motorola et Honor proposent déjà des produits offrant de belles prestations. Ce classement détaille l'ensemble des modèles sortis en 2019, que nous avons pu tester.

Les prix précisés sont ceux liés au lancement des appareils et ne tiennent pas compte des évolutions tarifaires.

Samsung Galaxy Fold

Que les choses soient ici claires. Le Galaxy Fold affiché au tarif de 2.020 euros n'est pas à la porté de tous. Si nous mettons en avant ici le dernier fleuron de Samsung, c'est principalement pour saluer l'innovation dont le constructeur sud-coréen fait preuve.

Après un départ raté en avril dernier, le constructeur sud-coréen a décidé de revoir sa copie, afin de rendre son produit plus fiable, mais son concept et son design n'ont pas changé. L’objet est donc capable de se transformer à tout moment... en tablette. Passant de son écran avant de 4,6 pouces à un écran XXL de 7,8 pouces, une fois déplié. Soit une diagonale de près de 20 cm. Et à l’usage, ce mobile, que nous avons pu tester, est véritablement impressionnant. Tant par son confort d’utilisation que par son écran flatteur qui se déploie comme un livre. Samsung promet 250.000 ouvertures et fermetures de la charnière, soit 100 fois par jour durant cinq ans.

On remarque bien sûr la pliure centrale, toutefois la qualité de l'écran Amoled est telle que celle-ci se fait oublier lorsqu'on consulte une page internet ou lorsqu'on regarde un film par exemple. Le format 4:3 est aussi adapté pour réaliser du multitâche. Il est notamment possible de regarder une vidéo sur YouTube, tout en consultant ses mails ou en chattant avec ses amis. Un argument supplémentaire qui l'aisse présager de nouveaux usages qui naîtront avec ce type de technologie.

Replié, l'objet s'avère moins esthétique. L'écran tactile de 4,6 pouces reste néanmoins pratique pour consulter ses notifications ou répondre rapidement à des messages. Mais il reste forcément un écran d'appoint. Côté épaisseur, l'objet atteint 1,7 cm en son point le plus large, c'est-à-dire au niveau de la charnière. Une fois déployé, l'épaisseur est forcément réduite à 1 cm en son point le plus épais, la partie droite de l'écran étant équipée du module photo.

Nouvelle technologie oblige, le Galaxy Fold se manipule avec précaution, que Samsung rappelle à chaque acheteur qui doit d’abord retirer son exemplaire en magasin afin d’être guidé dans les usages par un revendeur. La firme prend également toutes les précautions pour ne pas se voir reprocher un manque d'informations pour ses clients. Ainsi, lorsque l'on ouvre l'écrin du Galaxy Fold, un large autocollant est affiché sur l'écran. La marque y précise ses conseils d'utilisation en rappelant de manipuler l'écran avec soin et de ne pas utiliser de stylo ou d'objet pointu dessus (attention aux ongles trop longs). Attention aussi, le Fold n'est ni étanche ni résistant à la poussière et il est déconseillé de l'ouvrir sous une pluie battante.

Le Galaxy Fold représente donc une innovation majeure dans le secteur ultraconcurrentiel des smartphones. Reste que la marque coréenne ne commercialise ce modèle que durant trois mois seulement. Passé ce délai, Samsung le retirera de ses points de vente. Son tarif très élevé le réserve aux initiés et fans de technologie fortunés. Samsung n'envisage pas d'établir un record de vente en volume, mais bien de mettre en avant cette vitrine technologique de son savoir-faire.

Galaxy Fold, Samsung, 2.020 euros. L'objet est livré avec une paire de Galaxy Buds (écouteurs sans fil).

Apple iphone 11 et 11 Pro

Toujours très attendus par tous ceux qui ne jurent que par la firme à la pomme, les iPhone 11, 11 Pro et 11 Pro Max sont commercialisés ce vendredi. Trois modèles qui s'inscrivent dans la continuité de l'iPhone X lancé fin 2017. Tancé durement par la concurrence, Apple se met à la page avec la volonté d'apporter son savoir-faire maîtrisé, avec un soin particulier apporté à la photo et la vidéo.

D'un point de vue design, cette nouvelle génération d'iPhone ne tranche en rien avec ses prédécesseurs. On retrouve l'écran à encoche en façade et le look général des iPhone 11 et 11 Pro reste le même que celui des Xr et Xs, dans leur catégorie. Même la taille reste la même. Il faut donc les retourner et observer leur surface dorsale pour voir la différence. Ainsi, le 11 gagne un capteur photo supplémentaire par rapport à son grand frère, le Xr, et passe donc à un module photo à double capteur sur lequel nous reviendrons plus tard. Concernant les iPhone 11 Pro et 11 Pro max, là encore le châssis reste le même que les Xs et Xs Max. La nouveauté principale vient de l'ajout de son module photo en forme de carré, comportant les trois fameux capteurs. Il est agrémenté d'un dos en verre usiné avec une seule feuille de verre, y compris pour englober les trois capteurs, avec un bel aspect mat.

Alors que Huawei enterre régulièrement ses rivaux avec des équipements photos impressionnants, en atteste le P30 Pro, Apple était souvent dépassé sur ce point ces dernières années, même si les doubles capteurs photos apparus sur le X puis les Xs restaient d'excellente facture. L'année 2019 marque toutefois le retour de la marque à la pomme parmi les meilleurs du marché sur ce point, affirmant son savoir-faire en la matière. Et les nouveautés sont nombreuses sur ce plan.

A la différence des Xr et Xs, l'iPhone 11 introduit un nouveau tandem de capteurs. Exit le duo grand angle et zoom 2x des Xs, place au mariage d'un grand angle de 12 Mpixels et d'un ultra grand angle de 12 Mpixels de 120°. De quoi offrir déjà plus de polyvalence à ses utilisateurs. Et le grand angle séduit, avec une image bien contenue et qui ne perd pas en résolution. Un résultat qui se traduit aussi sur le plan de la vidéo, avec la possibilité de filmer en 4K à 60 images par seconde. Sur le plan logiciel, iOS 13 ajoute un mode nuit intéressant qui permet d'offrir des images saisissantes sur ce plan, à l'instar des Google Pixel 3 et Huawei P30 Pro qui étaient les seuls à exceller dans ce domaine cette année. Petit plus Apple, le mode nuit s'active automatiquement lorsqu'il reconnaît une scène sous-exposée, en basse lumière. Tandis que la concurrence invite encore à sélectionner manuellement le mode nuit.

Les portraits bokeh ont également été améliorés sur l'iPhone 11 avec la reconnaissance des objets ou des animaux, alors que l'iPhone Xr ne permettait de le faire que sur les personnes. Enfin, un mode «éclairage de scène mono» a été ajouté au mode portrait afin de réaliser des portraits lumineux en ajoutant un fond blanc, comme si la photo avait été prise dans un studio professionnel. Enfin, le système HDR autorise des photos en contre-jour pour s'assurer que le sujet n'est jamais dans l'ombre.

A l'avant, on retrouve la caméra True Depth qui autorise un Face ID toujours plus rapide pour identifier et débloquer le smartphone. Surtout, le capteur de la caméra passe de 7 à 12 Mpixels. Celle-ci autorise donc des selfies de meilleure définition. L'outil introduit également le mode Slofie, qui permet de capturer un autoportrait en slow-motion à 120 images par seconde. Une fonction gadget qui devrait néanmoins amuser les familles. Attention, mieux vaut avoir les cheveux longs pour faire son effet «star» lorsqu'on l'active...

Du côté des iPhone 11 Pro, on prend l'ensemble des spécificités que nous avons développé ci-dessus et on les améliore. Surtout, les 11 Pro bénéficient de ce fameux triple capteur, qui profite donc ici d'un mini-téléobjectif 2x de 12 Mpixels. Là encore, des efforts ont été faits pour offrir des images propres. Les couleurs sont fidèles et l'appareil est rarement pris en défaut.

Le trio de capteurs offre une polyvalence confortable pour les shootings et s'avère très bon pour les vidéos. A noter, l'application Filmic Pro va bientôt profiter d'une mise à jour pour exploiter à fond les capacités vidéo des iPhone 11 Pro, notamment pour filmer en utilisant les trois capteurs dorsaux et le capteur avant. Il sera ainsi possible de filmer en même temps avec deux capteurs au choix et d'enregistrer la double sortie vidéo. Un vrai plus qui devrait ravir professionnels et la génération YouTube.

A l'heure du verdict, nous ne pouvons que saluer les efforts menés par Apple. La firme rattrape ici son retard en matière de photo et vidéo avec un équipement complet et bien intégré. On regrette toutefois qu'Apple n'ai pas encore changé le design de ses mobiles, qui adoptent le même que l'iPhone X sorti il y a deux ans déjà. Les tarifs restent également dans ce qui se fait de plus cher sur le marché, mais n'augmentent pas. Seul l'iPhone 11 arrive sur le marché à partir de 809 euros, soit 50 euros de moins que le Xr.

Un geste intéressant de la part d'Apple qui propose ici l'un des meilleurs smartphones du marché, avec de vrais arguments pour faire mal à la concurrence chinoise. Pour les adeptes du premium, les 11 et 11 Pro offrent quant à eux une prestation toujours sans reproche, qui devrait particulièrement séduire les amateurs de photo.

iPhone 11, à partir de 809 euros, 11 Pro, à partir 1.159 euros et 11 Pro Max, dès 1.259 euros.

Samsung Galaxy Note 10 et 10+

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Après un nouveau geste design introduit avec les Galaxy S10, Samsung persiste et signe en 2019 avec un nouvel écran à poinçon pour ses Note 10 et 10+. Le haut de gamme professionnel de la marque coréenne est un exemple de puissance et d'ergonomie, autour d'un écran réellement impressionnant de par sa taille et sa qualité. Surtout, ces deux versions du Note 10 se dotent d'une ergonomie moins complexe qui rend ces appareils davantage grand public, même si ceux-ci s'adressent aux plus fortunés.

Vendus à partir de 959 euros pour le Note 10 et 1.109 euros pour le 10+, ces deux terminaux comptent parmi le très haut de gamme de l'année. Lancée le 23 août dernier, nous avons pu réaliser un test du Note 10+, dans sa livrée Argent Stellaire, la coque arborant alors un superbe travail du spectre lumineux afin de donner une illusion arc-en-ciel. Un choix de coloris intéressant qui sublime finalement un design relativement commun qui reste à la fois sobre et élégant.

Mais c'est surtout par la surface occupée par l'écran que les Note 10 se démarquent. Sur 6,3 pouces pour le Note 10 et 6,8 pour le Note 10+, Samsung a apposé un écran Dynamic Amoled du plus bel effet. L'image y est flatteuse et l'usage minimaliste des bordures donne réellement l'impression de tenir une image dans la main. Une impression renforcée par la finesse de l'ensemble, puisqu'il n'excède pas 7,9 mm d'épaisseur. Seul un petit poinçon de 4,5 mm de diamètre trahit la présence de la caméra frontale.

Galaxy Note oblige, le petit crayon S Pen est toujours disponible et se glisse par le bas de l'appareil. Toujours précis, il introduit aussi un usage gestuel, afin d'interagir avec l'écran sans le toucher, comme une baguette magique. Ainsi, il suffit de le remuer pour faire défiler l'écran ou de décrire un cercle pour revenir en arrière ou avancer selon les applications.

Côté photo, Samsung mise sur un trio de capteurs hérité du Galaxy S10. Ainsi, un ultra-grand angle de 123 °, un capteur classique et un téléobjectif 2x complètent cette panoplie sur le Note 10. En outre le Note 10+ se voit adjoindre un capteur Time of Flight (ToF) afin d'affiner les photos impliquant un effet de profondeur. Le tout est efficace et sans reproche, mais s'avère mois polyvalent que l'équipement photo d'un Huawei P30 Pro.

Enfin, le Note 10+ se distingue par la puissance qu'il a à revendre. Sa batterie de 4.300 mAh équipe la bête qui renferme un processeur Exynos 9825, un GPU dédié ainsi que 12 Go de Ram. Un véritable monstre, qui, comme le Note 9 l'an passé, devrait intéresser aussi les gamers sur mobiles.

Au final, Samsung livre, avec les Note 10 et 10+, un duo comptant parmi les meilleurs mobiles de l'année. La copie du Note 9 a été revue avec des améliorations notables, quant à l'ergonomie et la puissance.

Galaxy Note 10 et Note 10+, Samsung, à partir de 959 et 1.109 euros.

Huawei P30 Pro

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Toujours axé sur une expérience photo propre à contenter les plus créatifs, Huawei propose son nouveau mobile phare : le P30 Pro. Un smartphone qui vise directement les actuelles références sur ce créneau, que sont les Galaxy S10 de Samsung, les Pixel 3 de Google ou les iPhone Xs d’Apple. Avec ses quatre capteurs dorsaux – dont un de 40 Mpixels –, un zoom optique 5x et hybride jusqu’à 10x, un grand angle de 120° et une stabilisation assistée par intelligence artificielle… Jamais un tel niveau de technologie photo n’a été inclus dans un mobile.

A l’essai, ce puissant smartphone s’avère intéressant et devrait contenter les photographes amateurs à la recherche d’un système polyvalent. Surtout, le traitement des photos de nuit est, à ce jour, le plus impressionnant du marché, grâce à une sensibilité pouvant monter jusqu’à 409.600 ISO (102.400 pour le P20 Pro de 2018). Du jamais vu sur un mobile.

P30 Pro, Huawei, à partir de 999 euros.

Google Pixel 4 et 4 XL

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C'était l'une des valeurs sûre de l'année 2018 en matière de smartphone, la gamme Pixel de Google accueille de nouveaux venus : le Pixel 4 et sa version XL. Commercialisés respectivement aux tarifs de 769 euros et 899 euros, ils devraient principalement séduire les amateurs de photographie, avec de nombreux arguments pour abonder son expérience.

D'un point de vue purement esthétique, le Pixel 4 ne change pas réellement de visage sur sa façade avant, excepté le Pixel 4 XL, qui abandonne l'écran à encoche, dont la proéminence avait été décriée l'an passé. Reste que les deux modèles promettent un écran OLED doté d'une fréquence de rafraîchissement de 90 Hz, afin de rendre l'expérience sur Android 10 plus fluide. Petit plus, Google promet que l'appareil puisse passer automatiquement à une fréquence de 60 Hz, lorsqu'il n'est pas nécessaire de l'utiliser, permettant par là-même d'économiser la batterie.

Enfin, c'est sur son dos que s'affiche la principale différence avec son aîné en intégrant un module photo carré. Un parti pris qui n'est pas sans rappeler les iPhone 11 et 11 Pro d'Apple. Toutefois, Google ne mise pas ici sur un triple capteur, mais plutôt sur un tandem, qui ajoute un zoom optique 3x intéressant puisque celui-ci permet de moduler le grossissement tout en garantissant toujours un zoom optique, même à 1,5x, par exemple, alors que ce n'est pas le cas chez la concurrence. Surtout, Google a promis d'avoir poursuivi ses efforts pour intégrer beaucoup d'intelligence artificielle à l'expérience photo, élément qui avait fait du Pixel 3 un as en la matière. Ainsi, le module peut gérer une double exposition de la photo sur des éléments distincts. En clair, il est possible de gérer l'exposition d'un sujet au premier plan, tandis que l'on peut faire de même pour un élément au second plan, par exemple, ce qui s'avère très pratique pour les photos prises en contre-jour.

L'IA va également servir à reconnaître les visages des personnes que l'on prend régulièrement en photo avec son appareil. Ainsi, lors d'une photo de groupe, le téléphone va automatiquement reconnaître le visage d'un enfant ou d'un conjoint pour «privilégier» celle-ci sur la photo, en faisant la netteté sur elle notamment. Enfin, et c'est sans doute ce qui a le plus impressionné les adeptes de Google, le mode nuit (introduit en 2019) a encore été amélioré, avec la possibilité de prendre des photos en très longue pose. Idéal pour immortaliser la voûte célèste.

Autre élément notable de ce Pixel 4, l'abandon pur et simple du capteur d'empreintes digitales. Ici, Google mise sur sa technologie Face Unlock, à l'image du Face ID d'Apple, afin de déverrouiller le téléphone grâce à la reconnaissance faciale. Petit plus, l'outil permet de contrôler le Pixel 4 grâce à la reconnaissance gestuelle. Ainsi, il est possible de stopper la lecture de sa playlist musicale d'un simple geste de la main, sans toucher le téléphone.

Pixel 4 et Pixel 4 XL, Google, 769 et 899 euros

Samsung Galaxy S10 et S10+

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Des écrans poinçonnés, un équipement photo doté de trois objectifs, des capteurs d’empreintes à ultrasons… Voici les mobiles 2019 façon Samsung. Le géant sud-coréen vient de commercialiser sa nouvelle famille de smartphones haut de gamme. Les Galaxy S10, S10+, S10+ Performance et S10e succèdent aux S9 et S9+, sortis l’an passé, et affichent une nouvelle identité visuelle, avec des tarifs oscillant entre 759 et 1 609 euros, selon leur équipement. Le S10 en reste le modèle phare. Un capteur à ultrasons Proposé à partir de 909 euros, il affiche un écran de 6,1 pouces de diagonale, doté d’un minuscule trou pour sa caméra à selfie, tandis que ses bords incurvés renforcent l’effet visuel d’un écran total. Celui-ci cache une technologie invisible : un capteur d’empreintes à ultrasons, pour cartographier le bout du doigt en 3D.

Côté photo, sa coque dorsale affiche trois capteurs. Le premier est un appareil classique à 77 ° doté d’une ouverture focale f/1.5, qui a déjà fait ses preuves pour la qualité de ses photos. Le second capteur se positionne sur les photos de paysage et de groupe avec son ultra grand angle, capable de faire des clichés à 123 °, et un troisième est dédié au zoom optique 2x (45 °). Un trio polyvalent pour la créativité.

Le menu photo est ici simple et bien pensé, d’autant qu’il est possible d’être assisté par un peu d’intelligence artificielle dans sa quête du cliché parfait. Activable par un petit bouton en forme de galaxie, celle-ci peut reconnaître jusqu’à 30 scè nes photo différentes, afin d’optimiser couleurs, contrastes et rendus, tandis qu’une aide à la composition (règle des tiers…) est intégrée et prend automatiquement la photo, dès que le cadrage est optimal.

Au final, le Galaxy S10 témoigne d’un savoir-faire maîtrisé de la part de Samsung. Le numéro 1 mondial du marché mobile s’attache à répondre coup pour coup à ses principaux concurrents : Huawei et Apple.

Galaxy S10 et S10+, Samsung, à partir de 909 euros pour le S10 et 1009 euros pour le S10+.

Sony Xperia 1

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A l’heure du conformisme qui caractérise le secteur du smartphone, Sony fait le pari décalé de lancer un mobile doté d’un écran 21/9 : le Xperia 1. Un format que les cinéphiles connaissent bien, puisqu’il correspond à celui utilisé par de nombreux réalisateurs hollywoodiens pour leurs films. Experte dans le domaine, la firme japonaise s’inspire des technologies qu’elle a mises au point avec les studios de cinéma pour livrer un smartphone dédié à l’image.

Ainsi, le Xperia 1 arbore un écran 4K HDR OLED à la colorimétrie et aux contrastes impeccables pour visionner longs-métrages et séries dans leur format d’origine et sans bandes noires. Sur 6,5 pouces, ce modèle s’affiche aujourd’hui comme l’un des plus impressionnants en termes de qualité d’image parmi les appareils haut de gamme. Le tout est porté par un système de hautparleurs certifiés Dolby Atmos, pour délivrer une impression de son en 3D.

Afin de parfaire son concept, le constructeur a doté son mobile premium 2019 d’un triple capteur dorsal. L’un est dédié aux prises de vue classiques, le deu - xième aux paysages panoramiques, tandis que le troisième propose un zoom optique x2. S’il reste moins bien pourvu qu’un Huawei P30 Pro ou un Samsung Galaxy S10 sur le plan des photos, le Xperia 1 révèle son potentiel pour les vidéos, avec la possibilité de réaliser ses propres films 21:9e. Il intègre d’ailleurs en exclusivité l’appli CineAlta qui permet de les enregistrer avec une série de réglages professionnels, en 4K HDR. Une excellente idée pour se démarquer. A noter pour les budgets serrés, Sony propose une alternative intéressante autour de son Xperia 10 Plus, vendu 399 euros et que nous détaillons plus bas dans ce classement.

Xperia 1, Sony, 999 euros.

Xiaomi Mi Note 10

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C'est une première dans le secteur hautement concurrentiel des smartphones. Xiaomi vient de présenter son Mi Note 10, un modèle doté d'un capteur photo impressionnant de 108 Mpixels. Dans la course au «photophone», le constructeur chinois a franchi un nouveau cap, d'autant que ce mobile affiche un module photo dorsal de cinq capteurs, pour un prix de 549 euros. D'un point de vue purement esthétique, le Mi Note 10 ne dénote pas avec les smartphones de l'année. L'objet arbore un large écran Amoled incurvé sur ses bords de 6,47 pouces, conçu par Samsung. La dalle est impeccable et la colorimétrie flatteuse. L'encoche de la caméra frontale est discrète. Surprise, celle-ci renferme un capteur de 32 Mpixels. Les selfies sont ici très clairs et précis. Celui-ci profite également de la reconnaissance de scènes boostée à l'IA. Enfin, cette dernière propose la reconnaissance faciale, doublée par un capteur d'empreintes situé sous la dalle.

Mais la vraie curiosité de ce Mi Note 10 est à découvrir lorsqu'on retourne l'appareil. Cinq capteurs s'affichent en fil indienne. La star ici, c'est bien entendu le capteur Isocell Bright HMX 108 Mpixels. Derrière ce nom de code à rallonge se cache une technologie développée par Samsung. Et pour rester simple, ce nouveau capteur livre un niveau de détail assez bluffant lorsqu'on prend soin de zoomer a posteriori sur une photo prise avec ce 108 Mpixels. Comble de cette innovation, Samsung enterre lui-même les clichés pris avec son Galaxy Note 10, qui s'avèrent moins nets. Mais à la condition que ces prises de vue soient réalisées de jour ou sous une lumière satisfaisante.

Toutefois, lorsque la nuit vient à tomber et la lumière se fait moins présente, le 108 Mpixels opère aussi un travail étonnant. Moins précis qu'un appareil photo, ce Mi Note 10 épâte son monde avec un rendu très lumineux. Toutefois, il convient de se munir d'un trépied. Si le capteur est accompagné d'un stabilisateur, l'ajout d'un trépied permet de mieux profiter d'un mode nuit qui prend son temps. Comptez environ 5 secondes pour traiter l'image de manière adéquate.

Non content de proposer un 108 Mpixels innovant, Xiaomi a choisi d'épauler son capteur phare de quatre compagnons, afin d'offrir une expérience photo complète. On trouve donc un ultragrand angle de 117 °, un zoom équivalent optique 5x plutôt réussi (il peut monter à 50x numériquement, mais le résultat est ici peu intéressant), auquel s'ajoute le désormais traditionnel téléobjectif 2x pour les portraits. Enfin, un petit capteur, plus discret, est quant à lui dédié à la photo macro à 2 cm du sujet. Et ce dernier s'avère très efficace. Une véritable panoplie pour les amateurs de photos.

Parallèlement, Xiaomi équipe son mobile d'une batterie XXL de 5.260 mAh, garantissant au Mi Note 10 près d'une journée et demie d'autonomie pour un usage classique. Intéressant pour un smartphone de cette taille. Seul son son processeur Qualcomm Snapdragon 730G pourrait sembler un peu dépassé face à l'ensemble, sans pour autant être obsolète.

Au final, Xiaomi livre avec le Mi Note 10 une belle prestation en termes de rapport qualité-prix. L'innovation ne profite pas, pour une fois, qu'aux ténors du marché et il y a fort à parier que son module photo très complet et efficace viennent inspirer la concurrence pour leurs prochains mobiles de milieu de gamme.

Mi Note 10, Xiaomi, à partir de 549 euros.

ASUS ROG PHONE II

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Sous sa marque Republic of Gamers (ROG), Asus a présenté son nouveau smartphone : le ROG Phone II. Un des mobiles les plus puissants du marché et pensé uniquement pour les gamers. Derrière son écran Amoled de 6,6 pouces dont le temps de réponse est d'un millisecondes avec un taux de rafraîchissement de 120 Hz (contre 90 pour le précédent modèle), Asus ajoute un processeur Qualcomm Snapdragon 855+.

Les performances graphiques sont ici supérieures de 25 à 30 % par rapport au 855 qui équipe déjà les meilleurs mobiles actuels, supporté par une puce graphique Adreno 640 boosté. Surtout, le constructeur lui adjoint 12 Go de Ram ainsi qu'une batterie de 6.000 mAh. Un véritable monstre qui promet de faire tourner les jeux mobiles les plus gourmands sans broncher.

Et pour pousser l'expérience gaming encore plus loin, ce ROG Phone II se dote d'une panoplie d'options et d'accessoires pour faire oublier l'usage parfois déceptif d'un écran tactile pour jouer. Déjà, le terminal intègre deux boutons latéraux appelés AirTriggers 2 compatibles avec certains jeux, à l'image des boutons L et R que l'on retouvent sur les manettes de consoles classiques, et qui peuvent faire vibrer le mobile.

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Mais c'est principalement du côté des accessoires que l'appareil impressionne. Ainsi, Asus promet de proposer un routeur dédié, ainsi qu'un boîtier permettant de projeter l'écran sur un téléviseur HDMI, à l'image de la Nintendo Switch. Le smartphone est également livré de base avec un petit ventilateur ad-hock pour ajouter de la batterie et dissiper la chaleur latéralement. La soufflerie a même été étudiée pour «sécher les mains» pour ceux qui transpirent durant une partie, s'amuse Asus.

Il est également possible de se procurer une manette dotée de boutons physiques et de sticks analogiques. Celle-ci se détache en deux parties qui peuvent être incérées dans un dock pour y loger le ROG Phone II. Là encore, l'accessoire s'inspire de la Switch. A cela prêt qu'une version est disponible avec second écran intégré. Ce dernier permet de continuer à naviguer entre les applications, voire de suivre une chaîne twitch de ses jeux favoris.

ROG Phone II se décline en deux versions. La première dite Elite est proposée au prix de 899 euros, avec 512 Go de stockage et la seconde dite Ultimate au tarif de 1.199 euros pour 1 To de stockage (ainsi qu'une version améliorée du Snapdragon 855 +).

OnePlus 7 Pro

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Considérée comme la plus fiable parmi les marques de smartphones en 2018, selon une enquête UFC Choisir, OnePlus lance cette année son nouveau 7 Pro. Un modèle qui monte en gamme mais aussi logiquement en prix. En proposant son flagship 2019 à partir de 709 euros, OnePlus opte pour un nouveau positionnement et rejoint le club des modèles hauts de gamme et plus élitistes, généralement trustés par Samsung, Apple et Huawei.

Applaudi pour la qualité de ses écrans, OnePlus livre ici sa dalle la plus aboutie. L'écran Amoled du 7 Pro s'étire sur 6,67 pouces (16,94 cm) avec une définition 2K. Surtout, OnePlus mise sur la fluidité avec un taux de rafraîchissement de l'image de 90 Hz, là où ses principaux concurrents ne dépassent pas 60 Hz.

Autre innovation offerte par ce OnePlus 7 Pro, l'ajout d'une caméra à selfie intégrée à son châssis. Baptisée Pop-pup caméra, celle-ci est motorisée et est prête à l'usage en moins de 0,65 secondes. Son sytème a été testé pour garantir plus de 300.000 utilisations, soit 150 par jour durant cinq ans, précise OnePlus.

Autre signe de cette montée en gamme, le 7 Pro passe à trois capteurs pour son module photo dorsal. Le capteur principal mise sur 48 Mpixels, avec une belle ouverture f:1.6. Il se combine un deuxième de 8 Mpixels qui autorise un zoom optique 3x intéressant, même si l'ouverture est ici réduite à f:2.4. Enfin, un grand angle complète ce trio. Ce dernier offre alors une image à 117 °, pratique pour embrasser les paysages. A l'essai, ce module offre une belle expérience photo, pour laisser libre cours à ses envies créatives. Mais il ne s'agit pas du meilleur équipement du marché. L'effet bokeh (flou d'arrière plan) est précis et la colorimétrie bien contenue. On déplore aussi la définition assez faible du grand angle et un certain décallage dans les couleurs sur ce capteur, dommage.

Reste que ce OnePlus 7 Pro s'affiche comme un smartphone équilibré et puissant, à la finition particulièrement réussie.

OnePlus 7 Pro, OnePlus, à partir de 709 euros.

Honor View 20

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Premier smartphone à écran «poinçonné» à être commercialisé en 2019, le Honor View 20 est le fer de lance de la tendance à suivre : faire oublier les encoches. Le constructeur chinois mise donc sur une innovation intéressante et design qui consiste à déporter la caméra à selfie sur le côté de la dalle et à l’insérer dans un minuscule trou de 4,5 mm. En résulte un aspect très flatteur, puisque l’écran offre une surface d’affichage utile recouvrant 91,8 % de la face avant du mobile, contre 85 % environ pour les modèles à encoche, de type iPhone Xs ou Xr. En ce sens, Honor a damé le pion à d’autres constructeurs qui utilisent la même technologie, comme le sud-coréen Samsung, dont le Galaxy S10 arbore la même note design.

Côté spécificités, le View 20 hérite d’un écran Full HD+ de 6,4 pouces de diagonale. Très esthétique, il met en valeur les vidéos et les photos avec une surface d’affichage mieux exploitée. Seul reproche, l’appareil, qui fonctionne sous Android, voit quelques fonctions d’applications mobiles non adaptées à son écran. Une prochaine mise à jour devrait corriger les choses.

Parallèlement, le View 20 profite d’un équipement photo complet et réactif, avec un capteur principal de 48 Mpixels, une première sur un smartphone. Enfin, il profite d’une batterie de 4.000 mAh, offrant une autonomie confortable.

View 20, Honor, à partir de 549 euros.

Xiaomi Mi 9

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Pour les mobinautes à la recherche d'un smartphone très puissant et à prix contenu, le Mi 9 de Xiaomi s'impose comme un choix judicieux. Le constructeur chinois livre en effet un appareil impressionnant, compte tenu de son tarif affiché à moins de 500 euros.

Avec sa dalle Oled de 6,4 pouces, son triple module photo dorsal, son processeur Snapdragon 855 (l'un des plus puissants du marché), son GPU Andreno 640 pour les jeux vidéo et un capteur d'empreintes situé sous l'écran, ce Mi 9 n'a pratiquement rien à envier à la concurrence et surtout pas au haut de gamme. Les performances sont donc au rendez-vous pour un appareil qui devrait être en forme pour les deux, voire trois prochaines années. Sur ce top, le Mi 9 perd finalement quelques point du côté de l'équipement photo, puisqu'il livre une prestation honorable, mais pas meilleure que la concurrence à ce niveau de prix.

Mi 9, Xiaomi, 499 euros.

Google Pixel 3a

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Considéré comme l'un des meilleurs smartphones en 2018 par les amateurs de photo, le Pixel 3 s'offre un successeur plus accessible. Google a présenté en mai ses Pixel 3a et 3a XL. Proposés respectivement aux tarifs de 399 et 479 euros et commercialisés dès le 8 mai, les Pixel 3a ambitionnent de démocratiser l'expérience offerte par leurs aînés lancés à des tarifs dépassant les 859 euros.

Ce qui fait la force des Pixel 3a est sans doute la reprise de l'équipement photo du Pixel 3. Très largement boosté par l'intelligence artificielle, celui-ci est aujourd'hui l'un des meilleurs du marché. Le Pixel 3 hérite donc du must de ce qui se fait sur le marché, à l'exception actuelle des modules photos des Huawei P30 Pro et du Samsung Galaxy S10, vendus 600 euros plus chers. En misant sur un seul objectif, Google met tout son savoir-faire dans le traitement de l'image. Le mode portrait est ainsi particulièrement appréciable et la fidélité des couleurs est au rendez-vous. Pour moins de 400 euros, il est donc possible d'utiliser l'un des meilleurs systèmes du marché. Le mode nuit est également présent, pour des photos lumineuses même dans une pièce obscure.

Côté écran, les Pixel 3a et 3a XL affichent des tailles de 5,6 pouces et 6,3 pouces et intègre la technologie OLED. Tous deux sont confortables et offrent une colorimétrie intéressante avec des noirs profonds. Le tout est accompagné par un système stéréo appréciable, à l'heure de la génération YouTube.

A l'heure du bilan, les nouveaux Pixel 3a proposent des prestations intéressantes. Le positionnement prix du 3a (399 euros) notamment permet d'accéder à un appareil photo d'excellente qualité, par rapport à la concurrence. Le tout restant suffisamment puissant pour s'inscrire dans la durée. La finition est au rendez-vous, avec un écran flatteur et un son stéréo puissant. Google s'est également engagé à s'assurer que le Pixel 3a profite de mise à jour régulière durant les trois prochaines années, y compris avec la prochaine mise à jour majeure que sera Android Q.

Pixel 3a et 3a XL, Google, 399 et 479 euros.

Asus zenfone 6

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Lancé en mai dernier, le ZenFone 6 est pourvu d'un équipement photo pivotant motori Alors que d'autres constructeurs misent sur des modules photos rétractables dans la coque, comme le dernier OnePlus 7 Pro, ou capables de tourner rapidement sur leur axe arrière vers l'avant, à l'instar du Samsung Galaxy A80, Asus imagine un système malin de rotation à 180 °, animé par un micromoteur modulable. Un système baptisé Flip Camera.

Ainsi, le ZenFone 6 permet de piloter l'axe de ce module directement depuis l'appli photo et d'orienter son angle. Un système «pratique pour libérer la créativité», souligne Asus. Et à l'essai, l'outil s'avère utile. Il est ainsi possible de placer le smartphone au ras du sol, par exemple, et de faire pivoter la Flip Camera à 90° pour réaliser une photo avec un angle jusqu'ici très difficile à réaliser avec un smartphone conventionnel. L'utilisateur profite en effet du retour caméra en temps réel sur son écran.

Autre atout, celui de pouvoir confier à cette caméra la réalisation d'une photo panorama. Fini l'image prise à 180 ° en tremblotant ou en bougeant pour suivre l'axe, il suffit d'appuyer sur le bouton idoine de l'interface photo pour que la caméra pivote et immortalise les lieux toute seule. Surtout, Asus permet de jouer avec le même équipement photo et de conserver toute la qualité de son module principal pour les selfie. Le constructeur taïwanais combine ici un duo de capteurs complémentaires. Le premier est un 48 Mpixels de chez Sony, profitant d'une ouverture f:1.8, tandis que le second est un ultra grand angle de 125 °, reposant sur 13 Mpixels. A noter que ce dernier corrige même la distortion des lignes souvent constatée sur un grand angle, pour un rendu plus fidèle à la réalité.

Si la Flip Camera intrigue, elle suscite également un certain nombre de questions quant à sa solidité. Asus se veut confiant et explique qu'il mise sur un matériau très résistant, le métal liquide, pour renforcer le petit boîtier, ainsi que son moteur. Ce dernier garantit de pouvoir prendre «30 selfies par jour durant cinq ans», précise Asus. En outre, l'accéléromètre intégré à l'appareil est capable de détecter une chute et d'enclencher le repli de la Flip Camera en moins d'une seconde, pour la protéger. Conséquence directe du choix de cet équipement photo, l'Asus ZenFone 6 profite d'un écran libéré de toute encoche ou poinçon. Ainsi, il affiche 6,4 pouces, avec un ratio de couverture de la surface avant de 92 %. Exploitant un format 19:9e, devenu la norme, le ZenFone 6 reste sur une dalle IPS Full HD, au rendu flatteur, mais moins poussé qu'un écran OLED.

ZenFone 6, Asus, à partir de 499 euros.

Sony Xperia 10 Plus

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Pour 2019, Sony fait le choix de se démarquer sur le marché des smartphones avec son Xperia 10 Plus. La firme japonaise pense au fans de cinéma en adoptant un écran au format 21:9e. Une première mondiale qui se révèle être une excellente idée. Ce nouveau mobile, proposé à moins de 400 euros, innove donc autour d'un grand écran de 6,5 pouces. La luminosité et la colorimétrie (paramétrables) y sont flatteuses compte tenu du positionnement tarifaire.

Si son principal atout est de supprimer les fameuses bandes noires pour les films tournés avec ce format, ce smartphone offre aussi une nouvelle manière d'interagir avec son écran de manière verticale. Sony a ainsi songé à proposer une ergonomie multitâche reposant sur cette position. Il est par exemple possible de regarder une vidéo YouTube, tout en bavardant avec ses amis via les messageries instantanées.

Parallèlement, le Xperia 10 Plus intègre deux capteurs dorsaux. Un équipement photo qui compte sur le tandem 12 Mpixels (f:1,75) et 8 Mpixels (f:2.44), avec un zoom optique 2x. Le duo s'en sort honorablement, surtout pour les photos de jour. On apprécie particulièrement la possibilité de profiter de toute la longueur d'une photo 21:9e, y compris pour les vidéos.

Seule ombre au tableau, le Xperia 10 Plus n'est pas le plus puissant du marché compte tenu de sa gamme de prix. Il ne sera donc pas indiqué pour les parties de gaming gourmandes en mémoire, même s'il reste tout à fait possible de jouer à Fortnite dessus dans de bonnes conditions.

Au final, l'effort de Sony autour de son premier mobile 2019 est à saluer. Dans un marché où 90 % des mobiles se ressemblent, la firme japonaise a fait un pari audacieux et ce 10 Plus reste intéressant. On reste surtout impatient de découvrir le modèle premium que Sony devrait proposé en juin : le Xperia 1. Un smartphone 21:9e qui profitera d'un superbe écran OLED et d'une optimisation photo et vidéo haut de gamme.

Xperia 10 Plus, Sony, 399 euros.

Oppo Reno 2

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© Oppo

Appareil photo à selfie pop-up et motorisé, large écran OLED de 6,5 pouces flatteur et sans encoche, quatre capteurs pour son module photo dorsal et une batterie de 4.000 mAh. Que dire du Oppo Reno 2, si ce n'est qu'il se révèle très attractif pour qui est à la recherche d'un mobile à moins de 500 euros. La marque chinoise Oppo a fourni de gros efforts cette année pour livrer un smartphone répondant aux standards affichés par des terminaux vendus bien plus chers.

On salue particulièrement la finition de l'objet, dont la coque en verre joue habilement avec la lumière, quelque soit la couleur choisie (noir ou bleu). Surtout, le module photo est intégralement intégré au verre de la coque, ce qui souligne le design fluide de l'ensemble. Côté photo justement, le Reno 2 profite de quatre capteurs. Le principal mise sur 48 Mpixels ouvrant à f:1.7, un zoom hybride 5x, un téléobjectif 2x pour les portraits et un ultra grand angle. Là encore l'appreil répond aux standards actuels et garantit une belle polyvalence pour les amateurs de photo.  

Reno 2, Oppo, 499 euros.

Moto G7 Plus

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Pour moins de 330 euros, Motorola propose un modèle intéressant à plus d'un titre. Le G7 Plus est le modèle phare de la gamme G7 de 2019 et il offre un bon compromis. Si son look ne diffère pas vraiment de la concurrence, en arborant une encoche discrète en forme de goutte d'eau, ses arguments sont à retrouver sous sa coque mais aussi du côté de l'équipement photo dorsal. Sur ce dernier point, le Moto G7 Plus s'en sort honorablement, en intégrant un véritable stabilisateur optique. Une option assez rare pour le signaler dans cette gamme de prix et qui garantit de bons résultats pour les vidéastes et les photographes.

Parallèlement, il arbore une connectique complète à base d'USB-C et conserve même la prise mini-jack qui tend à se raréfier chez la concurrence. Il peut également accueillir deux nano SIM, ainsi qu'une carte Micro SD. Autre point intéressant du G7 Plus, un vrai son stéréo. Le mobile de Motorola offre ici une prestation louable à l'heure où l'on consomme de plus en plus de vidéos et de musiques. Enfin, le Moto G7 Plus possède un ultime argument qui séduira les plus pressés, puisqu'il peut être intégralement rechargé en moins de 45 minutes. Une prouesse très utile en cas de panne de batterie.

Moto G7 Plus, Motorola, 329 euros.

Asus ZenFone Max Pro M2

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A l’heure où la générationYouTube épuise rapidement la batterie des smartphones autour des vidéos en streaming et des jeux vidéo, Asus entend répondre à leur besoin avec un mobile qui mise tout sur son autonomie. Le constructeur taïwanais lance son ZenFone Max Pro M2, un portable design doté d’une batterie de 5.000 mAh, qui promet de tenir près de 48 heures, sans lâcher son propriétaire.

Un atout important pour un produit positionné à moins de 300 euros et qui ne délaisse ni la puissance de son processeur ni la qualité de son écran à encoche de 6,3 pouces. En main, l’objet s’avère flatteur, avec une finition intéressante mariant le verre et le métal et qui ne démérite pas en comparaison de modèles plus chers. Il profite d’un double capteur photo arrière réactif et boosté à l’IA, pour ajouter un effet bokeh (flou d’arrière-plan) lorsqu’un portrait est détecté. Toutefois, cet équipement photo atteint ses limites lors des prises de vue en basse lumière, moins réussies.

Au final, ce ZenFone Max Pro M2 se révèle être une bonne surprise et un exemple à suivre dans sa gamme de prix.

ZenFone Max Pro M2, Asus, 299 euros.

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