Facebook a présenté sa cryptomonnaie ce mardi 18 juin. Baptisée «Libra», elle suscite déjà un vif intérêt chez les investisseurs. Déjà 28 organisations, entreprises et géants technologiques ont déja signé un partenariat avec le réseau social.
Pour Mark Zuckerberg, patron du groupe américain : «il devrait être aussi simple d'envoyer de l'argent que d'envoyer une photo». Si un site internet officiel est actif dès ce 18 juin, Facebook va d'abord expérimenter Libra durant les prochains mois, avant un lancement global prévu pour début 2020.
Uber, PayPal, Mastercard, Visa, Spotify, Stripe, Lyft ou encore Booking.com ont ainsi décidé de prendre part au projet. Xavier Niel est également de la partie via Iliad, la maison-mère de Free, selon Les Echos. Facebook espère attirer au total une centaine d'investisseurs, et veut lever ainsi un milliard de dollars.
Dans un premier temps, Libra sera expérimentée
La firme de Mark Zuckerberg travaillerait sur ce projet depuis mai 2018, et une équipe d'une cinquantaine d'ingénieurs aurait été embauchée pour cela. C'est l'ancien directeur de Facebook Messenger et de PayPal, David Marcus, qui dirigerait les recherches.
Facebook pourrait offrir des bonus aux marques qui l'utiliseront.
En décembre dernier, Bloomberg affirmait que la cryptomonnaie de Facebook serait un «stable coin», soit une cryptomonnaie dont le cours est indexé sur la valeur du dollar ou d'une autre monnaie nationale.
Révolutionner les transactions en ligne
Le Facebook Coin pourrait ainsi révolutionner la manière d'effectuer des transactions en ligne : on peut ainsi imaginer payer directement avec via WhatsApp, qui appartient à Facebook, ou via Messenger.
Certains analystes pensent même que, Facebook s'apprêtant à rassembler les messageries de Messenger, WhatsApp et Instagram, la cryptomonnaie pourrait être lancée sur cette nouvelle plateforme globale, touchant ainsi des milliards d'utilisateurs.
L'utilisation d'une cryptomonnaie pourrait permettre des paiements quasi instantanés, plus sûrs et moins chers pour les utilisateurs.
Si les cryptomonnaies ont eu mauvaise presse récemment en raison de la chute des cours du Bitcoin, entre autres, ces prochains mois pourraient ainsi les voir se démocratiser.