Après les événements de mercredi soir lors du match Nice-Marseille, le parquet de Nice a décidé d'ouvrir une enquête pour injures publiques en raison de l'orientation sexuelle.
Le caractère homophobe des chants proférés par les supporters est un délit puni d'une peine d'un an de prison et de 45.000 euros d'amendes.
Une autre poursuite possible sur le plan judiciaire est la provocation à la haine. Selon le code du sport : «Lors d'une manifestation dans une enceinte sportive, le fait de provoquer, par quelque moyen que ce soit, des spectateurs à la haine ou à la violence à l'égard de l'arbitre, d'un juge sportif, d'un joueur ou de toute autre personne ou groupe de personnes est puni d'un an d'emprisonnement et de 15.000 euros d'amende».
En parallèle, des associations peuvent aussi décider de porter plainte contre X pour que les auteurs de ses chants homophobes soient retrouvés et sanctionnés. Mais selon plusieurs avocats, il n'est pas toujours évident d'identifier ces personnes massées parmi de nombreux supporters au milieu du stade.