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7-Octobre : «Sur la porte de ma maison, il reste le sang de mon fils», déplore un survivant de l'attaque meurtrière du Hamas

«Sur la porte de ma maison, il reste le sang de mon fils», a indiqué à CNEWS Avida Bachar, survivant du massacre du kibboutz de Be'eri, en Israël, par le Hamas le 7 octobre 2023. Au cours de l'attaque surprise, le père de famille a perdu sa femme et son fils de 15 ans.

Un témoignage déchirant. Au micro de CNEWS, Avida Bachar, survivant du massacre du kibboutz de Be'eri, en Israël, par le Hamas le 7 octobre 2023. Au cours de cette journée tragique, il a perdu sa jambe et ce qu’il avait de plus précieux dans sa vie : sa femme et son fils de 15 ans.

Un an après le drame, les impacts de balles sur son abri, conçu pour le protéger sa famille et lui, sont encore visibles et témoignent de la violence de l’attaque de l'organisation terroriste palestinienne.

«Je tenais la poignée de la porte très fort. Ici, il reste le sang de mon fils, touché par plusieurs balles sur ses deux bras», a expliqué Avida Bachar, de retour sur les lieux.

Dans le kibboutz de Be’eri, situé à 5 kilomètres de la bande de Gaza, plus d’une centaine de personnes ont été tuées par le Hamas lors du 7-octobre.

Quant aux survivants, la plupart ont été évacués. Avida Bachar, lui, est resté. L’homme a dit résister grâce à sa fille, elle aussi survivante de cette attaque.

«C’est ma maison»

Sur place, les habitants ont conscience du temps qu’il leur faudra pour reconstruire leur village, ravagé par l’offensive, mais aussi pour panser leurs plaies.

«C’est ma maison, c’est là que je veux vivre et élever mes enfants en toute conscience et en toute sécurité. J’ai l’intention d’y passer le rester de ma vie», a témoigné Or Gat, le frère d’un otage décédé.

Avancer pour ne pas sombrer. Entre colère et chagrin, les habitants de ce kibboutz sont persuadés de pouvoir y vivre un jour en paix.

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