CNEWS a pu suivre les forces françaises en opération à la frontière irako-syrienne, participant aux missions d’observations et aux frappes aériennes contre les derniers groupes terroristes de Daesh.
«Un petit mélange d’excitation et de concentration» avant chaque vol. CNEWS a pu suivre les forces françaises en opération à la frontière irako-syrienne, participant aux missions d’observations et aux frappes aériennes contre les derniers groupes terroristes de Daesh. La base abrite quatre Rafale français de l’escadron de chasse de Saint-Dizier.
Si l’Irak a proclamé officiellement sa «victoire» contre Daesh en 2017, quatre ans plus tard, les forces armées continuent d’affronter des cellules jihadistes, notamment dans des zones rurales et montagneuses situées aux alentours de Bagdad. C’est dans ce contexte qu’interviennent les forces françaises, au niveau de la frontière de 600km entre l’Irak est la Syrie.
Ainsi au Moyen-Orient, plusieurs acteurs de la lutte contre Daesh peuvent demander l’appui de la France. L’OTAN, l’armée irakienne ou encore la coalition internationale basée à Bagdad. Avec un objectif commun, empêcher les groupes terroristes d’évoluer sur ce territoire.
Et pour assurer au mieux la protection de la frontière, l’armée française contrôle scrupuleusement l’équipement de chaque appareil, avant le décollage des Rafale. Et pour cause, les avions destinés à frapper les groupes terroristes de la région transportent avec eux des missiles type MICA par exemple, capables à eux seuls de «descendre» un aéronef.
Alexis, le commandant du détachement Rafale, indique également que les appareils possèdent des «bombes guidées GPS», mais aussi des «bombes guidées laser» : «ce sont des armements de précisions que nous pourrons utiliser sur demande dans le cas d’appui au sol».