Au lendemain de l'assaut contre l'université polytechnique de Hong Kong par la police, lundi 18 novembre, une centaine de protestataires continuent d'occuper la faculté.
A l'intérieur du campus assiégé, les jeunes manifestants tentent désespérément de s'enfuir. Certains ont utilisé des cordes pour fuir par une passerelle avant d'être récupérés par des camarades en deux-roues en contrebas. Ils craignent d'être arrêtés, comme des centaines d'entre eux l'ont été ces derniers jours.
Les autorités ont autorisé les secours à pénétrer dans la faculté, mais ont donné l'ordre d'arrêter toute personne majeure sortant du campus. L'université, épicentre du mouvement pro democratique depuis 5 jours, a été qualifiée de zone d'émeute par la police. Or, la participation à une émeute est passible de 10 ans de prison. Pékin maitient sa volonté d'interdire le port du masque, et ce malgré une décision de la justice honkgongaise en sa faveur.