A Hong Kong la mobilisation dure depuis près de deux mois. Jamais la province chinoise n’avait connu une telle crise. Le 1er juillet dernier des manifestants prennent d’assaut le parlement hongkongais drapeau de l’époque coloniale britannique à la main. Du jamais vu depuis la rétrocession de Hong Kong à la Chine en 1997.
L’image résume la tension à son apogée entre la province et Pékin. Avec son statut de région administrative spéciale Hong Kong tente depuis 20 ans de s’affranchir de l’ingérence chinoise et dénonce l’autoritarisme du régime.
Dès 2014 la manifestation « des parapluies » avait rassemblé les étudiants et intellectuels du pays pour des élections libres. Une mobilisation réprimandée par la police à coup de charges et gaz lacrymogènes. Depuis deux mois les mêmes scènes de violences se répètent entre manifestants et forces de l’ordre.
Une tension qui pourrait durer selon les spécialistes. Car si Pékin reste muette pour l’instant la capitale chinoise n’exclut pas l’intervention militaire.