Elle veut que l’on se souvienne des qualités de son compagnon. Léa, 26 ans, militaire elle aussi, décrit Alain Bertoncello comme un homme droit, rigoureux, engagé.
«Alain Bertoncello était mon compagnon. C’était un homme joyeux, souriant et drôle. Nous croquions la vie ensemble. C’était un homme parfait, et c’était mon soleil», raconte-t-elle.
Alain Bertoncello et Cédric de Pierrepont, 28 et 33 ans, ont perdu la vie pour sauver celles de quatre otages, dont deux touristes français, présents dans une zone sensible de l’Afrique.
«C’est sûr que j’ai la haine. Je leur en veux d’être partis dans ce pays alors qu’il ne fallait pas aller là bas. Alain était là pour remplir sa mission, et il l’a fait jusqu’au bout. Son but, c’était de sauver ces vies-là», déclare la compagne du militaire tué.
Les proches de Cédric de Pierrepont, le deuxième militaire tué, ont mis en ligne une cagnotte pour soutenir la famille du disparu. Le montant s’élève déjà à plus de 18.000 euros.