150 enfants de jihadistes français devraient commencer à être rapatriés depuis la Syrie dans les prochaines semaines. Cela fait suite à une demande de leurs familles encore en France.
Les enfants, âgés de moins de 6 ans pour la plupart, rentreront seulement si leur mère encore sur place donne son accord. Ils pourraient fouler le sol français dans les prochaines semaines. Il resterait environ 400 enfants dans la zone irako-syrienne, dont la moitié auraient moins de 5 ans.
![Photo fournie par l'agence syrienne Sana le 5 septembre 2018 de l'artillerie syrienne tirant sur des positions du groupe Etat islamique dans la province de Soueida [- / SANA/AFP/Archives]](https://static.cnews.fr/sites/default/files/styles/image_200_112/public/9388590cb8cadc7078820672c2fbbb33acc42c22.jpg?itok=_4scAQ8R "Photo fournie par l'agence syrienne Sana le 5 septembre 2018 de l'artillerie syrienne tirant sur des positions du groupe Etat islamique dans la province de Soueida [- / SANA/AFP/Archives]")
Une soixantaine d’entre eux sont déjà rentrés en France. C'est le cas de trois des quatre enfants de Melina Boughedir, rapatriés l'année dernière. Leur mère a été condamnée à la perpétuité en Irak en juin dernier.
Son plus jeune fils, qu’elle tenait dans les bras au moment de son procès, vit encore à ses côtés dans la prison où elle purge sa peine. Pour l’instant, la France exclut tout retour des adultes, combattants ou épouses qui doivent être jugés en Irak et en Syrie.
![Une homme roule sur une motocyclette devant un bâtiment endommagé dans la ville de Binnish, dans le nord de la province d'Idleb en Syrie, le 15 octobre 2018 [OMAR HAJ KADOUR / AFP]](http://static.cnews.fr/sites/default/files/directmatin/image_placeholder_rect_basic.gif "Une homme roule sur une motocyclette devant un bâtiment endommagé dans la ville de Binnish, dans le nord de la province d'Idleb en Syrie, le 15 octobre 2018. [OMAR HAJ KADOUR / AFP]")