En Amérique latine, le Brésil, le Pérou et l'Équateur font face à une vague de migration massive de Vénézuéliens, confrontés à la crise socio-économique dans leur pays.
Après l'agression d'un commerçant brésilien, une famille a immédiatement accusé un migrant vénézuélien. En représailles, des dizaines de Brésiliens ont attaqué des campements de migrants. Dans les camps de Pacaraima, tout a été saccagé, pillé ou brûlé.
Certains Vénézuéliens ont répliqué par la violence, des centaines d'autres ont préféré traverser la frontière pour retourner dans leur pays d'origine, par peur.
Le gouvernement vénézuélien demande à l'exécutif brésilien de protéger ses ressortissants. La gouverneure de l'État de Roraima, elle, a exigé des renforts de sécurité. Un contingent de soixante hommes doit arriver à la frontière ce lundi 20 août.
Au Pérou et en Équateur, des centaines de migrants vénézuéliens sont bloqués à la frontière. On leur demande leurs passeports, mais beaucoup ne possèdent qu'une simple carte d'identité.
En Colombie, pays frontalier de l'Équateur, on redoute que ces contrôles répétés ne laissent des milliers de Vénézuéliens bloqués dans leur pays.