Leader mondial du marché de la fleur, EMOVA Group a lancé en 2020 sa propre école de formation au métier d’artisan fleuriste. Un secteur qui attire des profils très variés et qui offre de nombreux débouchés. Grâce à un enseignement de qualité, prodigué par des professionnels, l'Ecole Florale accueille de plus en plus d’apprenants. Et ne compte pas s’arrêter là.
Voici un entretien avec Aude Emery-Mauvigner coordinatrice pédagogique et administrative.
Comment est né cet institut de formation ?
EMOVA Group est leader de la vente de fleurs en France, avec 350 points de vente et 1 200 fleuristes. Le groupe s’appuie sur cinq marques (Monceau fleurs, Coeur de fleurs, Happy, Au Nom de la rose et Bloom’s), un réseau de franchise et une longue expertise. La formation interne était déjà essentielle pour nous, et nous avons souhaité aller plus loin en ouvrant la formation au métier de fleuriste à tous.
C’est ainsi que nous avons le premier CFA d’entreprise en France dans le secteur de la fleur, en 2020. L'école comptait alors 22 apprenants. Aujourd’hui, ils sont 61. Notre objectif est bien sûr d’ouvrir des places supplémentaires l’an prochain. D’autant plus que nous pouvons nous appuyer sur nos bons résultats : l’an dernier, 97% des élèves ont réussi leur examen.
Comment se déroule la formation au sein de votre école ?
L’école est basée à Issy-les-Moulineaux, en Ile-de-France. Nous proposons plusieurs niveaux de formation. Le CAP fleuriste, qui peut s’effectuer en un an, ainsi qu’un brevet professionnel, sur deux ans.
Grâce à l’alternance au sein d’une entreprise, les apprenants bénéficient d’une formation complète avec une partie théorique et pratique, effectuée à l’école, et une autre directement sur le terrain. Enfin, nous complétons notre offre grâce à un CQP (certificat de qualification professionnelle) au métier d’Assistant Fleuriste. Cette formation est ouverte à tout demandeur d’emploi, inscrit à Pôle emploi et se déroule en 14 semaines.
Enfin, l’école florale Emova Group est certifiée Qualiopi, ce qui atteste de la qualité de notre cursus face aux exigences du référentiel national.
Quelle est la force de votre école ?
Nous proposons un encadrement personnalisé, qui suit au plus près le projet de l'élève. Parmi nos apprenants, nous comptons des bacheliers, mais aussi des salariés en reconversion professionnelle et des demandeurs d’emploi. Il est donc essentiel de s’adapter à chaque profil.
Les élèves apprennent toutes les bases du métier de commerçant, la technique nécessaire pour composer un bouquet pour toute circonstance (mariage, fêtes de fin d’année etc.), avec des notions pointues en botanique, comme la saisonnalité des fleurs etc.
Notre force réside également dans notre réseau de fleuristes partenaires qui s’engagent à embaucher nos apprentis et nos jeunes diplômés.
Selon vous, pour quelles raisons le métier de fleuriste attire-t-il autant aujourd’hui ?
C’est un métier qui fait appel à de nombreuses qualités. Le sens du commerce et de la vente bien sûr, la relation avec le client, mais aussi la création. Durant le premier confinement, de nombreux salariés se sont interrogés sur leur travail et leurs envies, et certains se sont tournés vers des emplois plus créatifs, ce qui exige une expertise plurielle.
Par ailleurs, le marché de la fleur ne connaît pas la crise avec un taux de croissance de 1.5% en moyenne chaque année. Il pèse ainsi plus de 2,5 milliards d’euros en France. Bien sûr les différents confinements ont été des coups durs, mais le secteur a su être résilient et, aujourd’hui, recrute largement en offrant de nombreuses possibilités : devenir indépendant avec sa propre boutique ou bien rejoindre un réseau de franchisés.
Nos clients qui poussent la porte de nos boutiques ne sont pas uniquement à la recherche d’un cadeau, l’achat spontané constitue une part importante de notre activité. Dans un contexte compliqué et parfois stressant, s’offrir un bouquet de fleurs peut vraiment faire du bien et égayer notre maison ! Notre rôle est donc de conseiller, d’orienter vers les dernières tendances, les couleurs à la mode, etc.
Quels sont les défis pour l'École Florale aujourd’hui ?
Nous avons lancé une démarche éco-responsable afin de favoriser les producteurs de fleurs français, mais aussi réduire l’utilisation de plastique au profit de matières recyclables comme le papier kraft, le raphia, les fibres naturelles... Nous avons mis en place un partenariat avec une entreprise qui recycle tous nos déchets végétaux afin de les transformer en compost, qui est ensuite revendu en boutique. Cette prise de conscience écologique est enseignée dans notre école, car elle nous paraît indispensable aujourd’hui.
L'objectif est d'agrandir le centre de formation dès la rentrée prochaine, tout en restant attaché à nos valeurs : rester une école à taille humaine, proche de ses apprenants, en proposant un enseignement de qualité dans un cadre bienveillant.
[En partenariat avec Scribeo]
La rédaction de CNEWS n'a pas participé à la réalisation de ce contenu.
