A l’aube du second tour des élections législatives, François Hollande est en position de faire son retour dans le jeu politique en cas de victoire dans la première circonscription de Corrèze. L’ancien président de la République devra cependant se sortir d’une triangulaire avec le Rassemblement national et Les Républicains.
En bonne position, l’entrée de François Hollande au Palais-Bourbon n’est pas gagnée par autant. Candidat surprise aux élections législatives pour le Nouveau Front populaire, l’ancien président de la République a fait un grand pas vers la victoire.
Le soir du 30 juin, le responsable socialiste a en effet récolté 37,63% des voix, devant Maïtey Pouget, candidate pour le Rassemblement national (30,89%) et Francis Dubois, représentant des Républicains (28,64%).
Une triangulaire
François Hollande ne bénéficiera cependant pas de la vague de désistements visant à faire barrage au Rassemblement national. En effet, Francis Dubois, malgré sa troisième position, a décidé de maintenir sa candidature, appelant à «battre François Hollande et l’extrême gauche».
En cas de victoire le 7 juillet prochain, François Hollande ne serait pas le premier ancien président de la République à devenir député. En 1984, trois ans après sa défaite face au socialiste François Mitterrand, Valéry Giscard d’Estaing, chef de l’Etat de 1974 à 1981, avait été élu dans le Puy-de-Dôme.