En raison d’une montée accrue de l’antisémitisme en France depuis les attentats perpétrés par le Hamas en Israël le 7 octobre dernier, la proportion de Juifs ayant fait le choix de quitter l’Hexagone pour aller vivre en Israël a bondi cette année.
L’alyah en pleine tendance ces derniers mois. Dans le quartier de la Grande Synagogue, les Juifs de Marseille ne cachent pas leur inquiétude. Depuis les attaques du 7 octobre en Israël, ils vivent dans la peur quotidienne. Craintifs, ils ont de témoigner devant les caméras de CNEWS pour ne pas être identifiés.
Le président du consistoire israélite de la région Alpes-Provence, Zvi Ammar, soutient ces familles. «Ils se sentent en insécurité. Ils craignent des agressions physiques et verbales. Ce sentiment-là pourrit la vie des gens», a assuré ce dernier au micro de CNEWS.
Pour ne plus vivre cachés et en insécurité, ils sont de plus en plus nombreux à être tentés par l’alyah, à savoir partir vivre en Israël.
«Dans la bouche des gens de chaque foyer juif revient la question : "est-ce que nous, communauté juive, avons encore un avenir en France ?" Cela fait beaucoup de peine. Quand une personne se sent menacée et en danger, elle réfléchit à aller ailleurs. Aujourd’hui, les personnes se sentent plus en sécurité en Israël, bien que ce soit un pays en état de guerre», a précisé Zvi Ammar.
L’an dernier, 1.100 Juifs de France sont partis vivre en Israël. Ils devraient être 4.500 cette année, selon les estimations réalisées.