L'Union syndicale lycéenne (USL) a appelé à bloquer les lycées français en soutien à la cause palestinienne. En Île-de-France, une dizaine d'établissements pourraient être concernés.
Après les étudiants, les lycéens ? Plusieurs dizaines de lycées en France pourraient être concernés dès ce lundi par des blocages, en soutien à la cause palestinienne.
Les lycéens qui étaient venus soutenir les étudiants à Paris vendredi 3 mai, veulent à présent assurer leur propre mobilisation. Dans un communiqué partagé sur X et rédigé en écriture inclusive, l'Union syndicale lycéenne a appelé au blocage des établissements scolaires du secondaire.
Bloquons nos lycées pour la #Palestine !
Dès lundi, nous appelons au blocus des lycées pour un cessez-le-feu à #Gaza et la reconnaissance de l’État palestinien.
De Columbia aux lycées en France, la mobilisation aura lieu.
Notre communiqué de presse. pic.twitter.com/lbNgqOktPw— Union Syndicale Lycéenne | USL (@USLSyndicat) May 3, 2024
«L’heure est à la mobilisation générale pour stopper le génocide (…). Depuis le début du mouvement étudiant lancé il y a une semaine, les lycéens sont présents sur les facultés et écoles en soutien aux étudiants mobilisés. C’est à notre tour d’occuper et de bloquer nos lieux d’étude», ont-ils déclaré.
Tout comme les étudiants, les lycéens se mobilisent pour réclamer «un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et la reconnaissance de l'État palestinien par la France».
Cette mobilisation n'est pas du goût de tous, notamment du professeur d'histoire Kevin Bossuet. Sur CNEWS, il a rappelé que «le rôle d’un professeur, c'est d’enseigner et le rôle d’un élève, c’est d’étudier et d’aller en classe». «C’est ça la normalité, quand on veut faire de la politique, on peut mais on le fait en dehors, dans un parti, dans une manifestation, dans les médias pourquoi pas, mais certainement pas dans un établissement scolaire», a-t-il ajouté.