Depuis le 13 octobre et l’attaque terroriste à Arras, le niveau «urgence attentat» a été déclaré sur l’ensemble du territoire national. Il s’agit du niveau d’alerte le plus élevé du plan Vigipirate. Mais où en est la menace terroriste en France alors que Paris a été frappé, samedi soir, par une nouvelle attaque ?
Prévenir le risque de surattentat. Depuis l'attentat à Arras, qui a coûté la vie à Dominique Bernard, le plan Vigipirate est à nouveau passé en «urgence attentat», son niveau de vigilance le plus élevé. Malgré cela, une nouvelle attaque fait un mort et deux blessés ce samedi dans le 15e arrondissement de Paris.
Créé en 2016 ce troisième niveau d’alerte du plan Vigipirate a plusieurs fois été dégainé par le gouvernement français notamment à la suite de l’attentat du marché de Noël de Strasbourg le 11 décembre 2018 et à la suite de l’attaque de la Basilique Notre-Dame de Nice en octobre 2020, ce dernier niveau avait été levé le 5 mars 2021. Il entraîne un état maximal de vigilance et de protection sur tout le territoire.
La France vit depuis trente ans au rythme du plan Vigipirate
Le plan possède deux autres niveaux plus faibles, Le premier «vigilance» et le deuxième «risque attentat». Ce dernier correspondant à un niveau de menace élevé et avait été déclenché par exemple après l’attentat de Charlie Hebdo et celui de Nice au 14 juillet 2016.
La France vit depuis trente ans au rythme du plan Vigipirate. Déclenché pour la première fois en 1991 avec la première guerre du Golfe, il est resté sans interruption à ses niveaux les plus élevés depuis juillet 2005 et les attentats de Londres.
Après les attentats de janvier 2015, c’est l’opération Sentinelle qui a été lancée en renforcement du plan Vigipirate. L’opération mobilise 10.000 militaires sur le territoire dont 6.000 en Ile-de-France. A cela s’ajoute 15.000 réservistes mobilisables en cas de besoin.