Les habitants de Mayotte sont confrontés à une recrudescence de la violence depuis plusieurs semaines. Pour lutter contre ce phénomène, au moins 1.800 policiers et gendarmes ont été mobilisés dans le petit archipel de l'océan Indien.
Cocktails molotov, jets de pierres, menaces de mort... A Tsountsou, les attaques contre les Mahorais sont quasi-quotidiennes.
Alors que les opérations de sécurisation se poursuivent à Mayotte, les habitants continuent de dénoncer le climat de violence qui règne sur l'île. «Ça fait une dizaine d'années qu'on vit cette ultra-violence, on est épuisé», témoigne une riveraine à visage caché, par peur des représailles.
«Maintenant, on est obligé de prendre nos précautions et regarder les chaînes d'informations avant de sortir de chez nous», déplore une autre.
retrouver «la paix républicaine»
Pour lutter contre cette flambée de la délinquance, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a décidé de déclencher le plan «Wuambushu», et ainsi permettre aux habitants de l'archipel de retrouver «la paix républicaine».
A travers cette opération, il espère également endiguer l'immigration illégale, en procédant notamment à des expulsions massives d'étrangers en situation irrégulière et à des destructions de bidonvilles.
Pas moins de 1.800 policiers et gendarmes, dont des centaines de renforts de métropole, sont actuellement mobilisés sur l'île.