Lors de son déplacement à Ganges (Hérault), le président de la République Emmanuel Macron a échangé avec le député LFI Sébastien Rome au sujet des manifestants, opposés à la réforme des retraites, qui l’attendaient à l’extérieur.
Une nouvelle sortie qui pourrait faire jaser. Lors de son arrivée dans l’Hérault ce jeudi 20 avril, Emmanuel Macron s’est dit prêt à dialoguer avec les Français présents sur place, seulement si ces derniers étaient disposés «à parler» et non à faire du bruit. «Les œufs et les casseroles c’est pour faire la cuisine chez moi», a-t-il lancé lors d’une conversation avec le député LFI Sébastien Rome.
Le nouvel ustensile utilisé par les opposants à la réforme des retraites pour exprimer leur mécontentement ne semble pas être du goût du chef de l’Etat. Lors de son déplacement en Alsace mercredi, il avait déjà réagi à leur utilisation. «Ce ne sont pas les casseroles qui feront avancer la France», avait-il déclaré.
La CGT revendique des coupures de courant
Mais les opposants à la politique du président ne se sont pas arrêtés aux casseroles. A l'occasion du déplacement d'Emmanuel Macron dans l'Hérault, la CGT a revendiqué deux coupures de courant à l'aéroport de Montpellier et dans un collège du département.
La première action a eu lieu «peu avant 9h», selon Fabrice Coudour, secrétaire fédéral de la FNME-CGT. Ce dernier a averti que de nouvelles actions de ce type pourraient avoir lieu lors de la visite du chef de l’Etat.
A la mi-journée, c'était au tour du collège Louise-Michel de Ganges, où se rendait le président, d'être ciblé par une coupure, également revendiquée par la CGT.
Pour rappel, le syndicat avait déjà revendiqué mercredi une coupure de courant lors du déplacement du président dans une usine en Alsace.