Les syndicats appellent à la mobilisation pour la septième fois, samedi 11 mars, contre la réforme des retraites. A Paris, où se tient une grande manifestation, les commerçants installés le long du parcours craignent des débordements.
Certains ont décidé de fermer pendant le défilé, d’autres de barricader leur boutique pour éviter les dégâts. Les syndicats appellent à une nouvelle journée de mobilisation, la septième, ce samedi 11 mars, contre la réforme des retraites.
Sur le parcours de la manifestation, les commerçants qui se trouvent sur le chemin craignent parfois pour leur vitrine.
C'est le cas, notamment, de Stéphane Girard. Même s’il soutient le mouvement, ce caviste a ainsi pris quelques précautions pour le passage du cortège.
Rideaux tirés et planches de bois
«Je me suis fait cassé mes vitrines plusieurs fois, pas contre moi, mais parce qu’il y a avait les CRS qui étaient devant et les gens leur tiraient dessus et donc on a dû remplacer trois quatre fois les vitres mais nous avons maintenant un rideau que nous fermons au moment où les CRS arrivent», a-t-il expliqué à CNEWS.
D'autres commerçants ont protégé leurs vitrines avec des planches de bois qui ont déjà servi lors de précédentes manifestations. «On est ouvert du lundi au samedi, mais la police nous a prévenus que le parcours passait ici donc on préfère ne pas prendre de risque et fermer (...) ce n’est pas très très grave non plus», a dit de son côté à notre micro Donyphane Hazzic, agent immobilier.
Mardi, la précédente manifestation parisienne avait déjà été émaillée de débordements. Un véhicule de SOS Médecins a notamment été pris à partie, ainsi qu’une agence immobilière. Au total, les forces de l’ordre ont procédé à 43 interpellations dans la capitale. Un scénario qui pourrait se répéter ce samedi avec des dizaines de milliers de personnes attendues dans les rues de paris à partir de 14h.