Invité de la Matinale de CNEWS ce jeudi, le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, est revenu sur la mobilisation contre la réforme des retraites. Il a fait savoir que «la CGT avait refusé l'invitation du président de la République pour discuter». «Maintenant, c'est le temps du Parlement», a-t-il ajouté.
Ce jeudi 9 mars, dans la Matinale de CNEWS, le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, est revenu sur la mobilisation contre la réforme des retraites. Alors que deux nouvelles journées de grève sont prévues le 11 et 15 mars, les syndicats ont demandé à être reçus par Emmanuel Macron. Néanmoins, cette demande a été refusée par le chef de l’État.
«Le président de la République a proposé à tous les syndicats d’être reçus au printemps et à l’été dernier. Je rappelle que certains, comme la CGT, ont refusé. À ce moment-là, c’était le temps des syndicats et de la discussion pour préparer le projet de loi de réforme des retraites. La CGT a refusé l’invitation du président de la République», a regretté Bruno Le Maire.
«Maintenant, c’est le temps du Parlement. C’est aux parlementaires, qui représentent le peuple français, de prendre des décisions sur cette réforme des retraites. S’il y a des débats à avoir, c’est au ministre du Travail, Olivier Dusspot, d’avoir ces discussions avec les représentants des syndicats. Mais nous sommes dans le temps du Parlement», a-t-il ajouté.
Interrogé sur la mobilisation de grande ampleur du mardi 7 mars, Bruno Le Maire a estimé qu’Emmanuel Macron «écoute comme nous écoutons tout ce que disent les Français. Mais, maintenant, c’est le temps du Parlement, du Sénat et de l’Assemblée nationale. Nous écoutons aussi les Français qui soutiennent cette réforme. Nous soutenons ceux qui veulent travailler. Nous écoutons tous ceux qui veulent avoir la liberté de se rendre sur leur lieu de travail».
«La politique c’est tenir compte des avis de l’ensemble des citoyens français et ne pas se mettre sous pression des uns ou des autres», a-t-il poursuivi.