La fusillade, qui a fait trois morts vendredi 23 décembre à Paris, près d’un centre culturel kurde, a suscité de vives émotions dans le quartier situé dans le 10e arrondissement.
Entre tristesse, désarroi et colère. L’émotion est toujours vive après la terrible attaque survenue, ce vendredi, au cœur du 10e arrondissement de Paris. Sur les lieux du drame, près de 200 membres de la communauté Kurde sont venus ce samedi 24 décembre pour rendre hommage aux trois personnes tuées.
Si le drame a endeuillé cette communauté, il a également indigné le reste du quartier. «Très choqué, je ne comprends rien», a affirmé au micro de CNews un commerçant du quartier de la rue d'Enghien.
La femme tuée, Emine Kara, était une responsable du Mouvement des femmes kurdes en France, selon le Conseil démocratique kurde en France (CDK-F). Elle avait fait une demande d'asile politique «rejetée par les autorités françaises».
Les deux hommes décédés, eux, étaient Abdulrahman Kizil, «un citoyen kurde ordinaire», et Mir Perwer, un chanteur kurde reconnu comme réfugié politique et «poursuivi en Turquie pour son art», selon le CDK-F.