Alors que la pénurie de carburant se poursuit sur l'ensemble du territoire, de nombreux professionnels, tributaires de leur véhicule pour exercer leur activité, s'inquiètent, et passent une grande partie du temps à se mettre en quête du précieux carburant. Tous craignent le chômage technique.
Pendant que les grévistes de TotalEnergies refusent «catégoriquement» la demande de la direction de reprendre les livraisons de carburants, les Français, eux, continuent de se ruer vers les stations-service. Une situation qui commence à exaspérer de nombreux professionnels, dont l’activité repose essentiellement sur le carburant.
«Je suis restaurateur, mes fournisseurs commencent à me dire qu’ils me livreraient un jour sur deux. D’autres arrivent à 10h-11h (…) cela devient un petit peu compliqué», a affirmé un restaurateur au micro de CNEWS.
La situation est beaucoup plus complexe pour les auto-écoles, directement impactés par les grèves des raffineries. Certains ont même dû mettre la clé sous la porte.
«C’est une catastrophe», a dit un professeur d’auto-école à CNEWS. «On n’arrive pas à gérer, j’ai déjà deux de mes collègues qui sont au chômage. Ils ont dû arrêter car il n’y a plus d’essence. On continue d’essayer de faire de la leçon du mieux que l’on peut mais là cela devient vraiment problématique», a-t-il ajouté.
Au total, 1.654 stations sont actuellement en rupture partielle de carburant, 2.646 en rupture totale selon les derniers chiffres du site collaboratif penurie.mon-essence.fr.
