Des condamnés à des travaux d’intérêt général (TIG) vont prêter main forte à des gardiens d’immeuble d’Angers, en Maine-et-Loire. Une mesure qui inquiète certains riverains et saluée par d’autres.
Une dizaine de gardiens d’immeubles HLM d’Angers (Maine-et-Loire) se sont portés volontaires pour accueillir des condamnés à des TIG (travaux d’intérêt général).
Au programme : de l’entretien d’espace vert, du nettoyage de parties communes ou de la peinture. Une initiative diversement reçue par les locataires.
De son côté, le ministère de la Justice s’assure que le condamné, qui est volontaire, peut effectuer sereinement son TIG dans le quartier. D’où C'est cette convention passée entre le ministère (le SPIP plus précisément) et un office HLM d'Angers.
Cet accord, une garantie pour la sécurité ?
Pour le bailleur social, ce partenariat est une réponse apportée au locataire HLM et au gardien d’immeuble sur la question de la sécurité.
«Le bailleur social est partenaire de la sécurité, a assuré au micro de CNEWS Jeanne Behre-Robinson, présidente d’Angers Loire Habitat. C’est aussi ce qu’on doit offrir à nos habitants et c’est ce qu’ils attendent de nous aussi, le fait de montrer que cette réparation peut exister».
Le risque de récidive est divisé par deux quand l’auteur d’un délit effectue des TIG.
Dans les prochaines semaines, quatre à cinq condamnés sont attendus dans les HLM d’Angers.